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20/02/2016

Théâtre: "78,9 où les mémoires d'un âne" de et avec Jean Kergrist le vendredi 4 mars 2016

Vous l'aviez plébiscité l'année passée lors de sa rencontre avec sa sainteté Lors Jouin dans leur pièce "le Pape voyage", eh bien Jean Kergrist est de retour ce vendredi 4 mars 2016 à partir de 19h30 à l'Autre rive, et en solo cette fois-ci.

D'après ce qu'il dit, pour un dernier tour de piste (mais si c'est comme Johnny, on devrait le revoir encore..) avec son nouveau spectacle "78,9 ou les mémoires d'un âne" (au début ça s'appelait 79,3 mais les dernières statistiques de l'Insee l'ont obligé à revoir ses prétentions à la baisse.). En tout cas je crois que ça va nous faire du bien d'écouter ce qu'il a à nous dire, Mr Kergrist....

Ce sera prix libre et sur réservation vu l'espace dont nous disposons. Appelez donc le 0298997258 ou envoyez nous un mail.

Voici ce que Jean nous en dit:

kergrist1.JPG"78,9 (anciennement 79,3) ? Un nouvel article de loi ?

un nouveau département?

Un matricule de bagnard ou de djihadiste ?

La température de la terre à la fin du siècle ?

Jean Kergrist, perpétuel migrant breton, revenu, rouge au nez, des tréteaux, scènes, manifs, festivals (d’Europe et d’ailleurs) en tentant de faire rire de causes plus ou moins désespérées, s’attaque enfin à la seule grande cause qui vaille : la sienne

Libéré de toute pudeur, dans ce « p’tit dernier pour la route », il essaye, en guise de bilan d'entreprise, de nous fourguer sa vie, ses entourloupes, ses bouquins, son spleen, ses bourdes. Pied de nez à la grande faucheuse. Kit de survie pour temps troublés.

Faut-il en rire ?

Spectacle garanti non subventionné, adaptable à tous les lieux et à tous les auditoires."

QUELQUES EXTRAITS

-"Si je remonte 9 mois avant ma naissance, à la recherche des motivations profondes de mon père à faire ce si joli cadeau à ma mère, que trouve-je ? Hitler envahit la Pologne. Et que fait pendant ce temps-là mon père ? Il envahit ma mère. Excellent mental, ce père : la montée d’Hitler ne l’empêche pas de bander."

-"Statistiquement, il me reste encore 2,9 ans pour obtenir quelques trophées manquants à mon tableau : la légion d’honneur, les palmes académiques, les arts et lettres, le mérite agricole. Ou à défaut, pourquoi pas, la médaille de la ville de Saint-Lo, à laquelle, dites le bien au maire, je ne suis pas opposé. Pour la médaille militaire, la croix de guerre ou celle des anciens d’Algérie, c’est fichu, car j'ai renvoyé mon livret militaire. Tant que j’y suis, j’aimerais aussi, avant la date de péremption fatidique, récupérer 6 points à mon permis de conduire. Partir fauché oui, mais pas chauffard."

-"Si Daesh entre dans cette salle tout à l’heure, ne comptez pas sur moi pour vous défendre. Je me planque vite fait sous la table."

-"J’ai failli gagner un trophée olympique. Pour distancer mon père, qui me poursuivait de sa tendresse parfois rugueuse, je me suis entraîné à la course à pied dans un club sportif catholique, coaché par un international de la course à pied catholique, sélectionné français pour les jeux catholiques … olympiques, d’Helsinki, en 1950 et des poussières. Le pauvre athlète est mort, il y a deux ans, amputé des deux jambes. Rien ne sert de courir... on est toujours puni par où on a couru : la morale catholique est sauve !"

-"Il m’enfermait dans la soue à cochons, punition suprême. Ce face-à-face tragique avec les cochons imprègne encore ce soir mon tête-à-tête avec vous. Quand je vous fixe, au bout d’un moment je ne vois que des cochons. "

 

 

 

 

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