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02/06/2011

on fête le numéro 36 de la revue HOPALA ce dimanche 12 juin 2011

HOPALA!!! Vous connaissez ???
Si c'est oui vous appréciez certainement sa qualité, si c'est non, il vous reste à découvrir...
hopala36_2.pngLancée en mars 1999, cette revue qui se définit d’abord comme une revue bretonne, mais n’en est pas moins ouverte aux autres cultures, associe débats (institutions, identité(s), médias, culture, à travers essais et chroniques...), création (un artiste invité à chaque numéro, des études sur la place ou le positionnement des artistes et le sens de leur travail) et littératures (nouvelles, récits, poésie, haïku).
Leur numéro 36 (car la revue s'obstine !) sortie en mai dernier, comprend des articles et interviews consacrés à deux musiciens talentueux du Centre Bretagne, Patrick Le Gall, pianiste et accordéoniste et Jean- Michel Cazorla, guitariste. Tous deux viennent de sortir le superbe cd " La Pierre du loup".
Alors quand les responsables d'HOPALA m'ont proposé de fêter ça, parce que tout simplement ça se fête, avec une présentation conjointe d' Hopala 36 et un concert (ou mini concert) de ces deux musiciens à l' Autre Rive, à votre avis qu'est ce qu'on à dit ???
Hopala!!!!!
Vous êtes donc tous et toutes invité(e) ce dimanche 12 juin 2011, en plein week-end de la Pentecôte ce qui veut dire que vous ne travaillez pas (pour la plupart) le lendemain et que donc vous avez le temps et que donc il vous faut le prendre ce temps...alors ici à 18h30 à boire un coup avec les responsables d'HOPALA pour discussions et Patrick Le Gall et Jean-michel Cazorla côté musique et de la belle musique...suffit de les écouter à l'adresse suivante http://nemesys.lelabel.free.fr pour vous faire une idée...
quoi de mieux ???
on fera passer le chapeau...pas de réservations..on va faire ça à la bonne franquette....

Pour vous faire une opinion ce petit texte tiré de leur site à l'adresse suivante: http://www.hopala.asso.fr/ 

"hopala !
Une revue culturelle de qualité en Bretagne
Lancée en mars 1999, hopala ! associe débats (institutions, identité(s), médias, culture, à travers essais et chroniques...), création (un artiste invité à chaque numéro, des études sur la place ou le
positionnement des artistes et le sens de leur travail) et littératures (nouvelles, récits, poésie, haïku). Si elle se définit d’abord comme une revue bretonne, elle n’en est pas moins ouverte aux autres cultures – d’où la rubrique «culture invitée» : les Alsaciens (n°4), la Flandre (n°10), les Rroms (n°14), les Kurdes ( n°16), les Basques (n°18), les Tchétchènes (n°20), la Palestine (n°22) et récemment le pays de Galles (n°24). «C’est par le local qu’on accède à l’universel», pouvait-on lire dans le préambule du n° 0.

C’est dans le droit fil de ce postulat que le développement de la réflexion débouche sur cette autre formulation : «le principe de singularité est universel et doit être opposé aux localismes dominateurs et destructifs qui se cachent derrière le discours universaliste» (n°10). Trois citations en exergue donnent un certain sens à notre démarche: «la pire des choses est l’indifférence» (Ned Thomas) ; «Qui sait voir la terre aboutir à des fruits, point ne l’émeut l’échec quoiqu’il ait tout perdu» (René Char) ; «Le monde est l’ensemble des faits et non des choses» (Ludwig Wittgenstein).
Les fondateurs de la revue, sous l’impulsion de Jean-Yves Le Disez – qui en fut le directeur jusqu’au
n° 12 – entendaient combler un vide, vécu comme un manque dans le paysage culturel breton. Les
«intellectuels» bretons leur paraissaient faire pâle figure à côté des musiciens qui avaient non seulement reconquis leur patrimoine musical mais se tournaient désormais résolument vers l’avenir, donc la création.
Connaissant la revue galloise Planet, créée 20 ans plus tôt, ils s’en inspirèrent et demandèrent à son
fondateur Ned Thomas de parrainer leur projet. C’est ainsi que Planet fut, avec son éclectisme, son
internationalisme et même, jusqu’à notre n° 12 sa maquette, le modèle de hopala !
Pourquoi hopala ! ? Le nom de la revue a failli être noir sur blanc (le premier numéro est paru sous
ce titre) ; mais ce nom étant pris, il a fallu en changer. hopala ! interjection populaire, utilisée dans la région aussi bien par les bretonnants que par les non-bretonnants, s’est alors imposée en ce qu’elle est porteuse, à travers toute la Bretagne, d’une double signification : « Attention ! «, et « let’s go ! «. Elle reflète donc bien notre conception de la culture comme expression d’une singularité et d’un dynamisme, notre volonté d’exprimer cette singularité et ce dynamisme, et notre refus des normes conformes de la distinction.
D’un numéro à l’autre, nous nous efforçons de rester fidèles à cet esprit initial et à l’éthique d’un fonctionnement démocratique. Notre objectif est de refléter le mieux possible l’éventail d’expressions, de tensions et d’expériences dont cette région à la forte personnalité est le lieu. Pour autant, la revue se définit peut-être moins comme une revue bretonne que comme une revue de Bretagne. «La Bretagne au monde» revendique son sous-titre. Autrement dit, une Bretagne ouverte aux rumeurs, aux problèmes et aux déchirements du monde, et soucieuse de faire entendre sa voix singulière dans la polyphonie de ceux qui, par le monde, se battent pour l’équité, la beauté et la liberté. Ce positionnement guide nos choix éditoriaux.
Si nous ne publions pas davantage en breton, c’est, d’une part, qu’il existe déjà d’excellentes revues
dans cette langue (Al Liamm, Brud nevez...), d’autre part, du fait que notre lectorat est majoritairement
francophone. Cependant, que ce soit à travers le débat linguistique (nos 7, 9, 11, 12, 15, 21), la poésie de langue bretonne (nos 5, 10, 14, 16, 17, 23, hors série no2), ou la publication de textes résolument bilingues (nos 15, 17, 20), le breton sera toujours présent dans la revue. Chaque fois que faire se peut, il en ira de même pour la langue vernaculaire de Haute-Bretagne, le gallo (cf. nos 6, 12, hors série no2), d’autant que l’émergence d’une écriture de qualité s’y manifeste. Sur ces deux axes linguistiques, la vocation de la revue est de valoriser et de diffuser des textes de qualité et de la connaissance. Et dans ce domaine plus encore que dans d’autres, les lecteurs sont invités à nous soumettre leur questionnement et à nous apporter leurs lumières.
Sept ans après sa fondation, la revue est toujours animée par des bénévoles. Si certains de ceux qui
furent à l’origine du projet n’ont pas pu continuer à donner autant de leur temps et de leur énergie (K.
Boronkai, A. Guillou, A. Lincoln, F. Morvannou, Didier Caraës, Gabriel Quéré, etc.), ils n’en continuent pas moins à nous soutenir. L’équipage du navire s’est renouvelé : Gérard Prémel, directeur de la revue depuis le n° 12, Erwan Chartier, Jean Cloarec, Manuel Cortella, Christian-Demeuré-Vallée, Nathalie Dugalès, Alain-Gabriel Monot et Michel Le Brigand le constituent. Ce skipailh est entouré d’un solide comité de lecture qui, outre sa vigilance critique, aide à faire le tri des textes de plus en plus nombreux qui parviennent à la revue, et de Julien Poireau, notre webmaster.
Nous avons bénéficié ou bénéficions du soutien de diverses institutions : le Conseil régional de Bretagne, les Conseils généraux du Finistère, des Côtes d’Armor et du Morbihan, les villes de Rennes, Brest, Plougastel-Daoulas et Landerneau, et la DRAC.
Enfin, l’association HOPALA prolonge le rayonnement de la revue en organisant des débats et autres
manifestations. Elle a été l’un des partenaires à l’origine de la première Fête des Langues du Monde à Brest.
Sur le plan de la production éditoriale, nous avons opté pour le strict bénévolat (qui vaut pour les auteurs comme pour les animateurs de la revue). C’est à la fois une question de nécessité économique et une position de principe. Si nous passons rarement commande d’articles, nous suggérons volontiers des pistes de réflexion aux auteurs dont les préoccupations et les positions sont proches des nôtres. Les articles peuvent nous être envoyés sur papier et disquette (ou par mail), avec une adresse postale et une enveloppe timbrée pour la réponse. Les auteurs conservent l’intégralité de leurs droits. Nous les invitons simplement à signaler une première parution dans hopala ! en cas de réédition.
Pour le reste, Digemer mat d’an holl...

L’association HOPALA
Informations techniques :
hopala ! paraît trois fois l’an, en mars, juillet et novembre.
Prix public : 10 €.
hopala ! – La Bretagne au monde – MPT de Landerneau, place François Mitterrand, 29800 Landerneau
tél. 06 83 08 31 05 – courriel : hopala.buro@wanadoo.fr – site : http://www.hopala.asso.fr"

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