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16/06/2019

Balade contée et botanique dimanche 23 juin 2019 à 15h00: V'là l'été qui pointe en forêt de Huelgoat

Eh oui, vous avez bien lu!!!

Vous connaissiez la sortie botanique...là où on vous apprend des trucs et des machins sur les plantes qui nous entourent...classique!!!!

On connait aussi la balade contée, celle où des gens bizarres vous racontent des histoires bien plus mieux que sur TF1...des trucs pas vrais mais sait on jamais...classique aussi!!!

Là, ça ne sera ni l'un ni l'autre mais les deux à la fois.... on avait ce genre de choses, qui vous avait bien plu, voici quelques années, alors on recommence avec ce mélange des deux précédentes pour donner la balade contée botanique où, à la fois, une vraie ethno-botaniste va vous parler des plantes croisées sur le chemin...j'ai nommé Laure Salaün que vous connaissez déjà..et où un vrai conteur va en remettre une couche avec ses histoires liées à ces mêmes plantes...j'ai nommé Philippe Moreau (membre de l'association arts et Musicontes) que vous connaissez aussi si vous fréquentez les lieux... 

C'est nouveau....ça va être passionnant et vous allez, bien entendu, venir.... 

Ce sera ce dimanche 23 juin 2019 de 15h00 à 18h00...on partira de l'autre rive pour y revenir un peu plus tard... avec au menu et en vrac, si j'ai tout bien compris, une bonne dizaine de plantes et d'arbres qui n'auront plus de secrets pour vous et les histoires plus ou moins véridiques mais toujours merveilleuses qui les accompagnent...du pain sur la planche quoi...

Il vous en coûtera la sommes de 15 euros par personnes (Tarif réduit de 12 euros par personne pour les moins de 12 ans ou pour groupe à partir de 4 personnes).

Bien sûr, il faut mieux réserver vu le nombre de places prévues..soit en téléphonant au 0298997258 soit en envoyant un mail....

Bref une belle après-midi pleine d'information et de rêves...ça ne se refuse  pas..  prévoir la possibilité de la pluie..je sais, ça peut paraitre incroyable par ici mais sait on jamais... Mais on prend le pari qu'il fera beau !!!! (qui a rigolé???)

12/03/2015

Atelier sur les encens: La Mésopotamie..Avec Anne RAFFIN le samedi 21 mars 2015 à 14h30

Unique séance de l'année sur la connaissance et la fabrication d'encens avec Anne Raffin qui, n'habitant plus aujourd'hui en Bretagne, nous fait quand même le plaisir de passer un moment avec nous en ce démarrage du printemps ce samedi 21 mars 2015, de 14h30 à 17h30. Alors profitez en!!

Il s'agira d'étudier l'influence de la Mésopotamie (ce qui ne nous rajeunit pas) dans cette grande histoire des senteurs...  

Située entre l’Euphrate et le Tigre, en Asie Mineure, la Mésopotamie est le berceau du Jardin d’Eden originel.                                                                                                                              

Babylone, la ville aux mille jardins, était située au carrefour des routes reliant Moyen et Extrême-Orient.   Ses marchés étaient riches de toutes les merveilles ramenées de pays lointains et mystérieux…Et ses maîtres parfumeurs savaient marier à la perfection le myrte, le cèdre, le galbanum ou le storax, que ce soit pour honorer les défunts, accompagner les banquets ou créer des parfums pour les belles dames de la ville.

Berceau de l’astrologie, de l’épopée de Gilgamesh, la Mésopotamie avait développé un art  de vivre subtil et raffiné.

On trouve ici les premières traces écrites de la valeur spirituelle accordée aux plantes et  aux fleurs dans le quotidien.

On compte 7 senteurs principales que la Mésopotamie a offert au monde antique : cèdre,  myrte, cyprès, galbanum, storax, accore odorant, ladbanum…

Cet atelier dure 3h, avec une partie découverte et une partie réalisation d'encens.
Vous apprendrez à créer vos propres encens et repartirez avec ce que vous aurez  fabriqués au cours de cette séance.

Coût : 20 euros / personne

Minimum de participants : 4, max : 10.
Inscription préalable au 0298997258 ou en envoyant un mail à lautre-rive@hotmail.fr

Anne Raffin qui possède une formation d'aromatologue et de fabrication de cosmétiques  naturels, a pris le temps d'étudier cette substance, son histoire, ses origines diverses, sa signification et son utilisation à travers le temps et les différentes cultures, l'Egypte, la Mésopotamie, la Grèce, l'Inde, le Japon et autre monde Celte....

04/07/2014

les taolennou de Mikeal JESTIN: vernissage le samedi 12 juillet 2014 à partir de 18h00

Mikeal Jestin accroche pour la troisième fois ses taolennou à l'autre rive. Ces oeuvres originales inspirées (mais souvent de très loin) de l'art religieux nous avaient vraiment bien plu les années passées alors on remet ça...

Nous vous invitons donc à rencontrer l'artiste lors du vernissage qui aura lieu le samedi 12 juilletjestin 2.jpg 2014 à partir de 18h00 autour du verre de l'amitié.

Quand aux taolennou eux-mêmes je vous rappelle ce qu'en dit Mikeal Jestin:

"Les Taolennou étaient à l'origine des tableaux religieux destinés à montrer à une population fruste et à demi païenne (le nord du Finistère au XVIIème siècle) les vertus qui mènent au Paradis et les pièges à déjouer pour s'assurer du chemin.

Le Père Maunoir et Michel Le Noblez étaient passés maîtres en cet art

Mes Taolennou

thumb-mikael-jestin-taolennou.jpgComme on le voit, ils sont moins édifiants. Si j'ai conservé le nom, c'est que matières bretonne et religieuse y sont partout présentes. Une enfance léonarde dans les années 50 vous marque à jamais. Le nez sur les vitraux et les chemins de croix, et plus rêveur que mystique, je m'impressionnais de ces images souvent cruelles. Chacun choisit son exorcisme. Le mien est fait de couleurs et de bois.

Au demeurant, taolenn comme taol évoque le bois. Je préfère le vieux bois, celui qui a vécu sa vie de porte, d'armoire ou de lit-clos. Oubliés dans les remises ou promis au feu, ces panneaux de chêne ou de châtaignier, parfois sculptés, retrouvent ainsi une vie nouvelle et des couleurs.taolenou 2.jpg

Que diraient nos bons Pères des scènes que j'ai peintes ? Si naïves et de bonne foi qu'elles puissent être, il m'arrive de douter de leur absolution.  Les traductions bretonnes et anglaises des légendes sont de Kristian Le Bras

 

L'exposition restera accrochée jusqu'au 25 août 2014

 

 

22/12/2011

samedi 12 novembre 2011 vernissage de l'expo photos "Au grès des falaises d'Erquy-Frehel." de René-Pierre Bolan

René-Pierre Bolan est un habitué des lieux...c'est en effet en voisin qu'il vient de Huelgoat boire des coups par chez nous...et ses photos on les connait bien aussi et on les apprécie pour ce quelles sont...de petits affiche_Frehel_berrien copie.jpgmiracles répétés à l'infini d'un coup d'oeil et d'une pression d'un doigt sur la boite à image...des points de vues, des angles, un regard qui nous apportent leurs parts d'un rêve que nous pouvons alors partager...on se souvient de sa précédente expo ici avec "temps de rouille"...la rouille du temps qui passe et qui ronge, comme une lèpre, le visage des bateaux morts...là, il va s'agir d'une promenade minérale...au gré des grès des falaises d'Erquy-Fréhel...et là aussi il nous sera beaucoup donné à voir ce qu'habituellement on ne sait pas....c'est le rôle du photographe...de l'artiste..de toucher du doigt et de pointer ainsi les beautés de notre monde.....sous nos yeux où dans nos âmes....bref...c'est beau et ça se regarde tranquillement tout en sirotant un bon verre ce samedi 12 novembre pendant le vernissage prévu à partir de 18h00...

Si vous ratez ce vernissage, vous pourrez voire cette exposition jusqu'au 02 janvier 2012.

05/12/2011

Tous au Larzac avec le repaire là-bas si j'y suis et Arthus ciné de Huelgoat le dimanche 18 décembre 2011 à 17h30

Tous-au-Larzac_fichefilm_imagesfilm.jpgAu repaire là-bas si j'y suis de berrien on s'est dit qu'après s'être passé le film sur Plogoff en octobre dernier on se remettrait bien une louche de résistance bien comprise avec ce film superbe qui vient de sortir sur le Larzac....encore de la mémoire collective et du partage d'expérience à se mettre sous la dent....et toujours autant d'actualité...
Et sur le même principe que la projection de Plogoff si on se retrouvait, après le film, tous ensembles pour boire un coup (je sens que c'est le genre de film qui doit donner soif) et pour réfléchir sur une question qui se pose de plus en plus....à savoir les terres en centre Bretagne...quelle situation et quel avenir pour ces terres et donc pour nous
...comment maintenir intact, voire renforcer, le potentiel de la région...avec l'accès des jeunes à l'exploitation agricole..et les projets de boisements intensifs qui nous pendent au nez...et l'emprise des zones bâties sur les zones sauvages et à vocation agricole..et...encore des tas de trucs...et comment on peut s'organiser un peu ensemble pour réfléchir à ce genre de choses et quelles solutions envisageables....peut-être ce film sera pour nous une source d'inspiration...si on en croit ce qu'ils en disent je cite:
"Marizette, Christiane, Pierre, Léon, José… sont quelques uns des acteurs, drôles et émouvants, d’une incroyable lutte, celle des paysans du Larzac contre l’Etat, affrontement du faible contre le fort, qui les a unis dans un combat sans merci pour sauver leurs terres.Un combat déterminé et joyeux, mais parfois aussi éprouvant et périlleux.Tout commence en 1971, lorsque le gouvernement, par la voix de son ministre de la Défense Michel Debré, déclare que le camp militaire du Larzac doit s’étendre. Radicale, la colère se répand comme une trainée de poudre, les paysans se mobilisent et signent un serment: jamais ils ne cèderont leurs terres. Dans le face à face quotidien avec l’armée et les forces de l'ordre, ils déploieront des trésors d’imagination pour faire entendre leur voix. Bientôt des centaines
de comités Larzac naitront dans toute la France... Dix ans de résistance, d'intelligence collective et de solidarité, qui les porteront vers la victoire.Plus que jamais le Larzac est vivant !"

donc le film à 17h30 à Arthus ciné (prix 5 euros en soutien à ce magnifique petit cinéma associatif...) puis vers 19h30 un coup à boire à l'autre rive et discussion à bâtons rompus....
si vous connaissez terres de lien prévenez les !!!!
au plaisir en tout cas et à dimanche...
marc et katita

02/12/2011

vendredi 9 décembre à 20h00: café citoyen: L'épicéa de Sitka, filière industrielle et perte de savoir faire!

Le savez vous mais une ombre plane sur les monts d'Arrée...une ombre épaisse comme une forêt profonde...une forêt du genre noire...sombre....dense...aux arbres qui montent vers le ciel, là haut, plus haut..en rangs serrés..très (très) serrés...une forêt qui pousse vite et droit...qu'on peut couper rapidement et qui rapportera plein de pognons avec...les Monts d'Arrée transformés en forêt noire....voilà un beau projet qui fait rêver certains....argent quand tu nous tiens...l'ombre qui plane cherche à se poser...des milliers d'hectares en devenir....magnifique paysage pour les promeneurs...c'est beau, c'est propre et ça sent bon.... ah les résineux...magnifiques, les résineux!!!

Et pourtant on sait ce que ça donne les résineux quand ça pousse drû dans un endroit...quand c'est planté systématiquement sur des terres pauvres comme nos landes...on sait le désert...l'acidification des sols....les rivières mortes...les terrains lessivés, usés, finis...on sait tout ça...alors quoi!!!!

sitka.jpgGrenelle de l'environnement l'a dit..... filière bois.... écoconstruction.. du bois...il faut fournir un secteur en pleine expension..on manque de bois français alors plantons à tour de bras...plantons mes frères...faut fournir à chaque région son bois...ici, ce sera de l'épicéa, le Sitka...ça pousse déjà tout seul..il n'y a plus qu'à y aller...l'état est pour...la région est pour...le COB est pour (création de la commision Sitcob en son sein)....le président du parc régional est pour (je vous renvoie aux mésaventures récentes de l'équipe municipale de Berrien qui a osée, bande d'inconscients, envisager la mise en place d'un arrété de biotope sur son territoire...risquant de remettre en cause le magnifique programme de plantations prévu par certains acteurs économiques et, de surcroit, dynamiques, locaux) mais ça va pas la tête!!!). Tous soutiennent la promotion de cet épicéa magnifique qui va couvrir de son ombre épaisse nos pauvres contrées sauvages...c'est bon pour la construction qu'y disent...c'est certifié...c'est bon pour l'économie....pleins d'emplois  à la clef....c'est bon pour le business (même les chinois en demandent)...plein de pognons.... c'est bon! Et ceux, encore eux qui posent des questions....ceux-là....les "éco-terroristes" (dixit un notable du secteur) qui remettent en cause le bien-fondé des avancées fondamentales apportées par le grenelle....nous ennuient...pour ne pas dire plus...

Eh bien tant pis....vous avez pas fini d'être ennuyé par les vilains que nous sommes à penser, dans notre coin, que la monoculture intensive à très grande échelle d'un arbre qui, à très moyen terme, pourri nos sols, pompe les nappes et tue les cours d'eau pour un bois que nombre de professionnels du batiments (je dis bien professionnels...) estime être fort médiocre pour la construction, est une belle connerie  (et c'est pas parce que c'est estampillé officiellement de cette escroquerie institutionnelle qu'à été ledit Grenelle que ça change grand chose)...et, au bout, encore et toujours lui...le dieu pognon qui ronronne dans l'ombre des sapins.

Donc, comme je le dis, des gens réfléchissent.....quelle horreur me direz vous!!! Certe mais bon, on connait les moyens de les en empêcher mais, même si certains en rêvent, on n'en est pas encore là...alors profitons en!

L'association pour la promotion de la contruction et de l'habitat écologique qui regroupe nombre de professionnels intervenant dans ce domaine, s'est proposée de nous faire partager leur savoir en la matière et le fruit de leur réflexion sur la question...comme on aime partager on a dit oui, naturellement...

alors voilà, ce sera ce vendredi 9 décembre 2011 à partir de 20h00....information et discussion... c'est bien sûr gratuit et ouvert à tous ceux et toutes celles qui, décidément, n'arrivent pas à arrêter de se poser les mauvaises questions...

02/11/2011

Poésie le samedi 26 novembre 2011... Colette WITTORSKI lit son oeuvre....avec Sylvia CRAWFORD à la harpe celtique ancienne.

Les mois noirs se prêtent au transport de nos pensées vers d'improbables rivages...ce flottement océanique qui nous emplit alors nous rend, peut-être, encore plus réceptif, plus sensible, à ce qui nous entoure...la nuit qui nous enrobe plus tôt chaque jour nous renvoie à nous-même donnant tout son sens à la pensée et au mot. On lit plus en hiver...on s'ennuie plus aussi (attention à la noyade dans la grande mare de TF1)...c'était l'époque de la contée au coin du feu...l'époque où le mot prend sa place.  Magie du mot qui se dit... formule magique du poème qu'on lit et qui nous parle, parfois, même si pas toujours...mais parfois quand même. Et ça suffit!

L'architecture des mots peut être simple ou étrange..leur sens caché, enfoui au plus profond, est là qui palpite et nous attend...des mots qui s'adressent à notre coeur, nos sens ou notre intelligence...c'est qu'on n'explique pas la poésie, on la ressent!

"Nuit d'hiver...vide  même d'espace....Ai-je encore un corps ?" ça c'est du Colette !!

Les poètes sont alors de dangereux instruments qui emmènent nos âmes vers d'autres territoires...notre terra incognita. Nos sombres espaces soudain illuminés par la lueur d'un phare qui nous dirait la direction à suivre... la poésie est aussi un voyage!

"A l'extrême bord du continent..parmi les rocs....autre roche moi-même dont l'équilibre s'use...cristal debout       j'attends la vague."  Du Colette Wittorski que c'est ça!!!

Les textes de Colette sont comme ça... droit au but...ils touchent..ils savent parler...nous parler.

Des années que Colette écrit...quelques plaquettes de poésies à son actif...des textes qui s'accumulent et qui finissent par faire une oeuvre...une petite oeuvre dans laquelle on pioche allègrement...On aime ce qu'elle fait...pleins de gens et d'autres poètes aussi..un en particulier que certains d'entre nous connaissent bien..un qui écrit ça.

" je suis oppressé.. oppressé par la colère....la colère.....qui me dressera   contre    la mort" et ça c'est du Bernez Tangi (Chien de feu/éditions Tarv Ruz)

Et Bernez a aidé Colette Wittorski à publier l'intégrale de cette oeuvre dans un magnifique livre...Delta aux éditions Tarv Ruz...

On a décidé de vous faire découvrir et partager tout ça ce samedi 26 novembre 2011, à l'heure où la nuit s'installe...18h 00. Car Colette Wittorski aime aussi les dire ses textes....partager avecharpe.jpg nous de cette poussière d'étoiles qui lui tombe des mains...elle sera accompagné dans ce cheminement par Sylvia Crawford, une ami irlandaise qui vit ici maintenant et qui l'accompagnera, tout du long, de sa harpe celtique ancienne (celle des bardes) quelle connait parfaitement...

Alors la nuit s'installe....il pleut (peut-être pas d'ailleurs, on verra bien)....il fait bon à l'abris de ces murs, assis là à écouter les voix se taire..une corde qui se tend...la vibration qui monte....c'est parti.....

"Pas à pas, sur la ligne.... entre mes deux versants....   Je tire mon trait. Petit escargot d'homme portant sa mémoire sur son dos."

C'est encore elle!

Entrée libre..pas de réservation, on se serrera si besoin...prévoir une très bonne heure.

Vernissage suite. Conférence sur le patrimoine géologique de Bretagne avec Max Jonin samedi 12 novembre à 18h00

Dans le cadre de ce vernissage  nous vous invitons à rencontrer Max Jonin, l'auteur du livre "Géo tourisme en finistère ou Petit guide géologique pour tous", un petit bouquin que vous avez été des dizaines à nous acheter depuis sa sortie..

Max Jonin, naturaliste, géologue et président de la SGMB,nous présente dans ce guide trente-trois sites Geotourisme-en-Finistere-Petit-guide-geologique-pour-tous_full.jpggéologiquement remarquables du Finistère, comme par exemple les micaschistes du Pouldu visibles à la plage du Kerrou ou le Chaos de Huelgoat (ça vous dit quelque chose peut-être ?). Chaque site est présenté par une carte précise et des photos ainsi qu'un texte destiné à un large public dans le but de "faire aimer les cailloux".
Il tiendra, ce samedi 12 novembre 2011, à partir de 18h une conférence sur le thème suivant : "le patrimoine géologique de Bretagne: le connaître, le reconnaître, le conserver et le mettre en valeur."

L'occasion de découvrir notre environnement et de mieux connaitre le travail remarquable de cette Société Géologique et Minéralogique de Bretagne...

C'est bien sûr gratuit et ouvert à tout le monde...

Botanique à l'Autre rive: Atelier cosmétiques naturelles : savon, baume et crème samedi 19 novembre 2011 à 14h30

Dans la série grâce à l'autre rive et à Florence CREAC'HCADECH je vais tout savoir sur les plantes nous vous proposons un nouvel atelier concernant, cette fois-ci les cosmétiques au naturel à savoir les savons, baumes et autres crêmes  (qui a dit glacées ?????)...

Cet atelier a pour but de vous familiariser avec les cosmétiques naturelles et d’apprendre à les réaliser vous-même à moindre côut. Il a été prévu un mois avant les fêtes de noël pour que vous puissiez avoir le temps de confectionner vous-même vos cadeaux de noël (ça peut servir d'essais de labo avant de vous les appliquer sur vous mêmes...non, je rigole!)!
A l'issue de cet atelier vous connaîtrez donc la composition d’un savon, d’un baume ou d’une crème et vous serez capable de les fabriquer vous-même simplement.

Cet atelier comprendra deux parties distinctes :

-    confection d’un savon dont vous pourrez choisir la composition (huiles végétales, huiles essentielles, argile, laits animaux, végétaux,…)
-    Confection d’un baume (au calendula ou plantain) ou d’une crème de soin à base d’hydrolats.

Matériel  à amener: Vous même et aussi deux petits pots en verre et deux étiquettes de la couleur que vous voulez et de tailles indifférentes.

Rendez-vous à 14h30...prévoir trois bonnes heures.

Tarif  : 20 euros ou 15 euros (tarif chomeur ou étudiant)

01/11/2011

Sophie DEGANO expose à l'autre rive...vernissage le samedi 15 octobre 2011...

Nouveau voyage en perspective, mais intérieur celui-ci, avec les toiles de Sophie DEGANO qui viendront habiller les murs de l'autre rive ce samedi 15 octobre 2011 à partir de 17h30...expo degano 1.jpg vous êtes tous et toutes invités et invitées à partager, à travers ses toiles, ce voyage au plus profond de ce que nous sommes.. vraiment... mais je vous sens dubitatifs (ives aussi)...alors, pour mieux situer mon propos rien de tel que ces bonnes lignes d'un article publié dans le télégramme en août 2009:

" Sophie Degano a commencé sa vie artistique avec le verre. Elle peint depuis une dizaine d’années et exporte ses figures «   tutélaires  » hors de l’Hexagone
Chez Sophie Degano,   le public n’a pas de mal à trouver le fil rouge, l’artiste le peint, le désigne, en entoure ses personnages, le fixe aux corps de ses femmes, tantôt cordon ombilical, tantôt ruban, fil où marcher, fil   pour se suspendre… Reste ensuite à trouver le sens  ! Elle donne une piste avec les titres,   ses «  équilibristes  » et autre «  danseuse sur le fil  » deviennent à mesure des années «  ombres  » «  crissement  » «  piétinement  » «  glissement  » jusqu’au mot clé  : «  liens  ». Voilà pour le fond  : quand Sophie peint dans le secret de son atelier, elle fouille au fond de l’intimité humaine, elle cherche à exposer ces liens qui , sécurité et protection de la matrice originelle, nous ligotent et nous enferment aussi. Grandir ne serait alors qu’identifier ces liens, ne pas les fuir, ne pas les briser, juste les délier , sorte de lente émergence de sa propre liberté.........
expo degano 2.jpg...........Que le public ne se méprenne pas  : étrange, forte, intemporelle, cette peinture n’est ni morbide ni tourmentée  : comme au temps où l’artiste était souffleuse de verre, elle fait «  filer  » la matière et briller la lumière. Comme de vivre pleinement, comme de conquérir sa liberté, cet acte de peindre   est rempli d’espérance."

Sinon, comme toujours, la seule véritable solution est de venir vous faire votre opinion par vous même...voire si ce travail vous parle au creux de votre oreille...reste à savoir s'il s'agira d'un cri ou d'un chuchotement!!!!

A vous de travailler un peu maintenant...ce 15 octobre à 17h30, vernissage en présence de l'artiste...échanges possibles autour d'un verre, d'un mot, d'un silence.

exposition visible tous les jours jusqu'au 12 novembre 2011.

11/10/2011

Lundi 24 octobre 2011 à 19h30: Présentation-discussion du second livret de Caracolès intitulé « Petite contribution pour semer des mauvaises graines ».

Discussion à l'occasion de la sortie du second livret de Caracolès intitulé « Petite contribution pour semer des mauvaises graines ».

Une présentation succincte de ce Caracolès avec Aspaari (Association de soutien aux projets et activités agricoles et ruraux innovants) :

Des personnes qui choisissent de s'installer pour essayer de vivre et de travailler autrement. Qui rcaracoles 2.jpgefusent la course au profit, recherchent la cohérence écologique et sociale, l'autonomie alimentaire et énergétique, boycottent les supermarchés, la télé et le confort "moderne"... Elles ne viennent pas d'une autre planète, mais forment une sorte de petit monde à l'intérieur du grand.

En Bretagne, le réseau ASPAARI relie entre elles une partie de ces expériences de vies différentes, et ouvre une porte sur l'univers foisonnant des alternatives rurales.
Forme de résistance – discrète mais profonde – à l'assèchement du monde et des esprits, ASPAARI est une de ces aventures collectives qui voient le jour autour de nous, qui expérimentent d'autres manières de vivre, de travailler, d'échanger, qui souhaitent agir plutôt que subir.

Caracolès participe de ce mouvement et souhaite rendre compte de cette multiplicité d'expériences, en dialoguant avec celles et ceux qui les font vivre, pour mettre ensemble des mots sur des pratiques. Nous souhaitons contribuer ainsi à renforcer ces utopies, à créer des liens entre elles par une réflexion commune, de l'intérieur, jamais détachées des pratiques quotidiennes.

Nous voulons profiter de la sortie de ce livret pour créer des rencontres et des discussions autour des pratiques alternatives en milieu rural et des questionnements qu’elles suscitent, aussi bien en ville qu’à la campagne. Dans le cadre de notre tournée en Bretagne, nous proposons une soirée au Café-librairie L'Autre Rive le lundi 24 octobre à 20h00.

Pour ouvrir la discussion, nous comptons proposer l'écoute collective d'un extrait d'entretien avec des paysans boulangers....

C'est, bien sur gratuit...

CARACOLES Quoiqu'est-ce ???? UN COLLECTIF BRESTOIS DE RECHERCHE MILITANTE..

Souvenez vous, vous avez été nombreux à acheter leur premier livret ici (sur le collectif enragé de Brest)                                               caracoles 1.jpg

Les membres du collectif Caracolès sont investis, à Brest, dans des expériences collectives et associatives qui développent des pratiques d'éducation populaire et tentent de produire du changement. C'est de ce point de vue, à partir de pratiques développées au quotidien, que Caracolès souhaite porter un autre regard sur la possibilité de changement social aujourd'hui.

En partant à la rencontre de mouvements, d'expériences qui inventent de nouvelles manières d'agir, le collectif Caracolès souhaite partager une manière d'expérimenter et de penser. C'est une démarche partagée, une coproduction de savoirs et d'interrogations faite d'échanges et de confrontations. Il s'agit de tendre vers une praxis, c'est-à-dire une pratique qui s'interroge sur elle-même, sur son cheminement. Une praxis qui dépasse ainsi d'une part le verbalisme (qui consiste à parler pour parler) et d'autre part l'activisme (c'est-à-dire le faire pour faire).

Ce projet interroge un modèle militant qui montre ses limites dans des formes d'organisation figées, hiérarchiques, souvent messianiques, mais également dans ses possibilités de produire du changement. Quelles possibilités avons-nous, aujourd'hui, de dépasser la concurrence, l'ordre marchand et ses logiques de domination ? Quelles sont les pratiques qui permettent de dépasser l'individualisme et le consumérisme comme unique horizon de bonheur ? Loin des logiques de partis, d'avant-garde, ne croyant pas à la révolution par la conquête du pouvoir, convaincu qu'il n'y aura pas de changements par le haut, sceptique face à la proposition d'alternatives globales… le collectif Caracolès souhaite mettre en lumière d'autres manières de faire de la politique.

Caracolès part à la rencontre d'expériences collectives qui sont autant de contre-tendances, discrètes mais profondes, qui invitent à vivre et penser hors des sentiers battus. Ces expériences s'inscrivent dans une forme de mouvement social tournée vers des pratiques alternatives concrètes, elles sont ainsi autant de lieux d'inventions et d'effervescence. S'y expérimentent d'autres manières de vivre, de travailler, d'échanger, pour agir plutôt que subir.

Ces mouvements partagent une forme de résistance qui cesse de porter toute son énergie en direction du camp adverse, pour mieux se renforcer de l'intérieur, construire leurs propres références, et ainsi développer une autre forme de radicalité, élargir leurs champs de liberté.
Ils agissent en situation, à partir d'un lieu singulier, d'une ville, d'un quartier ou d'une région, là où se vivent les situations d'oppression ; par-là ils sont multiples et divers.
Bien qu'inscrits dans un contexte local, ils ne se replient pas pour autant sur eux-mêmes : ils agissent en réseau, partagent d'autres pratiques et s'en inspirent parfois pour les remanier, les réinventer.
Dans une démarche d'éducation populaire, d'ouverture aux autres, de partages d'expériences, ils revendiquent leur côté festif et collectif, leur bonheur d'être ensemble, du matin au petit matin.
À travers ces cheminements, ils cherchent à produire un changement social, ici et maintenant, sans attendre des jours meilleurs.

(pour en savoir plus: www.caracoles.infini.fr)

platitudes, clownerie sur l'incontournable contemporain.. Rafaële Arditti revient le vendredi 28 octobre 2011 à 20h00

« Après nous avoir réjouis avec l’hilarant, ravageur et antisarkosyste « Sarkophonie », la clownesse Rafaële Arditti s’attaque à une nouvelle cible : les pompeux cornichons de la culture officielle autoproclamée chic et choc. La voilà en Madame Laculture, toujours à nez rouge, vêtue d’un tailleurplatitude2.jpg gris moulant d’hôtesse d’accueil, en train de lancer, micro en main, la soirée d’ouverture d’un improbable festival devant un parterre d’apparatchiks et trois jeunes de la cité du Bois Joli « qui représentent leurs petits camarades, nous n’avons pas fait venir toute la classe, of course, et encore moins tout le collège, manquerait plus que ça, je plaisante, donc les jeunes qui ont participé au projet de CAIJCMAPMSD, Création Artistique Innovante pour les Jeunes avec platitudesFIN_ptt.jpgdes Capacités Moindres et un Avenir Pourri en Milieu Scolaire Défavorisé ». Dans un décor naze (trois brosses à dents qui pendouillent), la suffisante susurre son discours plein de vide, à la fois jargonnante, prétentieuse, j’m’en-foutiste et au bord de l’hystérie. A sa manière virtuose, Rafaële Arditti s’est inspirée de vrais textes pour les dynamiter. Sûr qu’après pareille charge elle pourra toujours ramer pour décrocher une subvention ! »

Et ça c'est jean-Louis Porquet du canard enchainé qui le dit...Vous dire si ça doit être vrai!!!!

En tout cas Rafaële, quand elle est passée là, ce dernier printemps, vous avez bien aimé, semble-t'il....on avait du refuser du monde... son personnage délirant qui rappelait plus que confusément quelqu'un avec son discour délirant...alors quand Rafaële nous a recontacté pour remettre ça avec son nouveau spectacle....on n'a pas pu refuser...faut nous pardonner..on a craqué quoi, histoire de s'en remettre un gorgeon derrière la cravate...et c'est du bon !!!

Et il risque, hélas de ne pas en avoir pour tout le monde...

Ce sera le vendredi 28 octobre 2011 à 20h00.....il vous en coûtera 5 euros (ou 3 si pas de boulot ou étudiant..) et sur réservation vu la place dont on dispose (une cinquantaine en tout) en appelant le 0298997258 ou en envoyant un mail....

01/10/2011

dimanche 16 octobre 2011....17h30.....histoire de femmes en lutte en Bretagne...PLOGOFF

Alors voilà!!!!

La fédération des cafés-librairies de Bretagne (eh oui!!! ça existe ce truc là)...la vingtaine de cafés-librairies qui en fait partie  (ça existe donc vraiment) a décidé d'organiser, chaque année, une semaine d'actions sur un thème particulier..

La petite première de la série qui répond au doux nom de "libres en littérature" aura lieu du 9 au 16 octobre prochain sur le thème "Auteures et femmes de Bretagne"...vaste programme de rencontres et de découvertes littéraires dans l'ensemble de notre réseau. L'info commence à circuler dans la presse...renseignez vous auprès de votre café-librairie préféré.Plogoff Photo 07.jpg

En ce qui nous concerne, ça se passera le dimanche 16 octobre sur le théme de PLOGOFF...

Femmes en résistance...

ça vous rappelle quelque chose Plogoff?? Ce projet d'implanter une centrale nucléaire au bout du monde, face à la mer....le nucléaire vous savez!!! La solution a tous nos problèmes!!! Vive le nucléaire!!!! Yabon le nucléaire!!! c'est propre, et ça sent bon. Sinon quoi ??? sinon, c'est bien connu, la lampe à pétrole, l'archaïsme, le réac, l'abruti voire pire....l'écolo! Un comble quoi...

A l'heure où la question se repose d'une façon accrue avec des choix cruciaux pour l'avenir...après Fukushima où nous avons pu constater, Ô étrange destinée, que c'est plutôt l'état nucléaire qui ramène à la lampe à pétrole (calomnie vous dis-je...), où la France va devenir l'ultime pays à tout miser sur cette énergie obsolette finalement...il est bon de se replonger dans ces luttes qui revêtent, aujourd'hui, une étrange modernité...

pierres_fusils.jpgPlogoff....le breton, étrange personnage que le breton, ainsi fait que, je le crois, même le plus pro-nucléaire d'entre nous ressent un petit pincement de fierté pour ce qui a pu se passer là-bas...

Et là-bas ce fût comme un genre de guerre d'un Etat contre sa population... le nucléaire vous dis-je....

Donc le 16 octobre prochain, nous parlerons de cette lutte exemplaire des "arriérés" contre la modernité...la mobilisation de "l'archaisme" contre le progrès... dans laquelle, on pouvait s'y attendre (la Bretagne vous dis-je) les femmes ont joué un rôle fondamental.

A 17h30, à Arthus Ciné de Huelgoat, projection du film "des pierres contre des fusils" en présence de Nicole et Félix Le Garrec, ceux-là même qui ont commis ce film devenu, semble-t'il, au fil du temps un morceau de notre inconscient collectif (car il semble bien nous soyons nombreux à avoir, au fond, quelques images incrustées..)...si ça n'est pas le cas, une occasion rêvée pour que ça le devienne.

Une participation modique de deux euros en soutien à notre partenaire pour l'occasion..Arthus Ciné...un cinéma associatif qui se bagarre (c'est décidément une maladie par ici) pour nous mettre, à portée de la main, de grands bols de bouillons de cette culture si dangeureuse pour certain...si vous n'êtes jamais venu...c'est l'occasion...vous allez être surpris.

Ensuite...à partir de 19 heures, évacuation des manifestants vers l'autre rive où nous vous offrirons un coup à boire tout en continuant la discussion avec les Le Garrec qui nous parlerons aussi de leur livre (qui vient de sortir) qui reprend largement leur engagement au travers de l'image (Vivre et lutter pour des images chez Coop Breizh) mais aussi avec Annie Laurent qui nous parlera de son livre (femmes de Plogoff chez La Digitale) dans lequel, avec René Conan, elle reprend la parole de celles qui se sont battues alors pour que ce projet ne voit pas le jour....

Bref un moment de réflexion et de réappropriation de ce débat fondamental sur nos modes de vies et nos engagements...à l'heure où ces questions se posent de façon de plus en plsu cruciales  (tiens, une centrale au gaz à Brennilis...quelle bonne idée !!!!)

On vous attend nombreux.....

marc

14/09/2011

exposition photo de Hervé de WILLIENCOURT à voir jusqu'au 25 septembre 2011 : Tirailleurs africains et maghrébins, un devoir de mémoire"!!!


Entre mémoire et témoignage, archive et création, et sans réelle ambition historique, « Tirailleurs, un devoir de mémoire » souhaite avant tout donner à voir la part importante – et occultée (1) - prise par les Tiémoko Samandé Malien.jpgsoldats africains et maghrébins pour la défense d’une France libre pendant la deuxième guerre mondiale. Ce travail se veut d’abord une rencontre avec des hommes qui sont donc porteurs d’une double histoire, la leur bien sûr,  mais aussi  la nôtre.

Quelques repères historiques…
Environ 150.000 Africains de l’Ouest servent dans l’armée française au moment de la débâcle, dont environ 70 000 dans la zone des combats. Fin juin 1940, près de 30 000 d’entre eux sont morts (plusieurs centaines sont exécutés), blessés ou prisonniers. Jusqu’en 43, certains participent à la défense des possessions coloniales avec le maréchal Pétain et contre les alliés.

Les régiments de Tirailleurs furent sur presque tous les fronts, et souvent leurs combats furent de véritables épopées : Bir Hakeim (juin 42), campagne d'Italie (près de 50000 Maghrébins participent à la campagne d'Italie), débarquement en Provence, libération de Toulon et de Marseille en août 44, puis l'Opération Indépendance, dont l'objectif était la prise de Belfort (novembre 41) et qui marqua la fin des combats pour presque tous les Tirailleurs Au premier novembre 1944, 233000 Maghrébins sont sous les drapeaux?

Favoriser la rencontre : photographie et entretien
La plupart de ces rencontres (3) avec les Tirailleurs a donné lieu à des entretiens autour de trois moments-clés de leur parcours : le recrutement, la guerre, le retour... Les témoignages recueillis Zo Tiendan-Tioule Gogbeu 17ème R de T_S.jpgpèchent parfois par une chronologie inexacte et une connaissance sommaire de la géographie mais ils sont particulièrement révélateurs de l’existence d’une mémoire collective qui livre des précisions là où on ne s’y attend pas… C’est ainsi qu’au travers de témoignages chaque fois singuliers et uniques se dessine une mémoire collective qui met à jour l’étrange destin de ces hommes bouleversés par une Histoire qui n’était pas a priori la leur. Et qui les a longtemps oubliés.

Non-reconnaissance et cristallisation des pensions
Menés entre 1999 et 2004, les entretiens témoignent d’un fort sentiment de non-reconnaissance : les Tirailleurs ne comprennent pas que celle qui fut dans leur jeunesse leur « mère patrie » semble les avoir oubliés. Témoin pour eux de cet « oubli », la cristallisation des pensions. Lors de l’accession à l’indépendance des pays de l’AOF/AEF (4) dans les années 60, l’Etat français, notamment pour des raisons financières, a cristallisé les pensions et les retraites de leurs ressortissants. Les disparités de ces pensions ont été aggravées par des majorations et des dérogations accordées par décret à certains états (5).

A mesure que le temps est passé, Bir Hakeim, Elbe, la Provence ne sont plus devenus que des lieux étranges et inconnus pour les jeunes générations « ici et là bas » et beaucoup de vieux Tirailleurs sont partagés entre amertume et espoir : « Aujourd’hui, nous sommes très fatigués. Les Africains qui sont morts là bas, c’est trop. Maintenant nous pensons que le bonheur que l’on a fait, les Français ne le connaissent peut-être pas. On a pensé tout ça. C’est ça qui nous fait mal. Et puis toi tu es venu, tu as pris nos paroles et tu vas partir »(6).


(1) Le sociologue Claude-Valentin Marie parle à ce propos d’ « (…) une amnésie collective dont la fonction majeure semble être de sauvegarder le mythe d’une vigueur nationale faisant face seule à toutes les épreuves. (…)Tout se passe comme si la participation étrangère dans la Libération de la France devait être d’autant plus occultée, refoulée, qu’elle rend plus criante l’indécision de la grande majorité des Français face à l’occupation, et plus inacceptable encore la trahison de ceux qui ont choisi la collaboration ».
(2) Benjamin Stora, TDC 692
(3) Ce travail est le fruit de cent cinquante rencontres avec des Tirailleurs (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Burkina Faso, Tchad, Cameroun, Bénin, Maroc et Tunisie).
(4) Afrique Occidentale Française / Afrique Equatoriale Française
(5) Les pensions des anciens combattants africains sont revalorisées en avril 2004. En août 2004 le débarquement de Provence fait l’objet d’une grande commémoration en présence d’anciens combattants africains.
(6)Kone Soma, entretien réalisé en Côte d’Ivoire (février 1999).

Cette exposition bénéficie du soutien du FASILD-Bretagne

Autres travaux photographiques :

- les Roms (Croatie, Macédoine, Bosnie-Herzégovine, Fédération de Russie, république Tchèque, république Slovaque, Grèce, Hongrie, Turquie, Pologne, Bulgarie, Lituanie / 1997)
- les réfugiés sahraouis (Algérie / 2000)
- les réfugiés palestiniens (Liban / 2001)
- les acteurs des mouvements sociaux dans six pays d'Amérique du sud (plan Condor). Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie, Chili (2001 – 2002)
- les réfugiés tchétchènes (UE / 2008)
- les faucheurs volontaires d'OGM (France / 2007 – 2008)

01/09/2011

dimanche 18 septembre 2011: Conférence-débat avec Lucienne CADIOU-FER "la délinquance au passé dans le canton de Huelgoat"

Madame Lucienne CADIOU-FER qui est originaire de Huelgoat et qui fouille depuis lontemps les mémoires et archives ayant trait à l'histoire de ce canton (si, par exemple, vous ne connaissez pas encore son livre sur "l'apprentissage de la citoyenneté dans le canton de Huelgoat" c'est le moment) nous a proposé d'animer, dans le cadre des journées du patrimoine, une conférence/débat sur le thème de la délinquance du passé... car à l'heure où on nous redit sans cesse que c'était mieux avant, on peut en effet se dire "va savoir!!!"

Et c'est quelque chose..des vols, des meurtres, des bagarres et autres délits de chasse (nombreux semble-t'il!), des propos séditieux voire l'usage frauduleux d'un timbre poste ayant déjà servi, des coups et blessures entre gens de Scrignac et de Locmaria Berrien (tiens donc!), des notaires peu scrupuleux et même des vols de fougères parmi bien d'autres choses...vous m'en direz tant!!!

Cette petite mise au point historique devrait nous permettre de mieux ressituer un tel débat dans son contexte historique.

Après l'exposé de ces faits par Mme CADIOU-FER, celle-ci se fera un plaisir de répondre à nos questions en la matière... l'occasion de mieux connaitre notre histoire, ce qui ne fait jamais de mal!

Ce sera donc ce dimanche 18 septembre à partir de 18h00 (à l'heure de l'apéro quoi!) et c'est, bien sûr gratuit et ouvert à tout le monde..

 

 

Samedi 17 septembre 2011à 17h30: Histoire tragique des troupes coloniales pendant la seconde guerre mondiale et à leur retour....dédicace, conférence et exposition photo

C'est à un rendez-vous avec l'histoire que nous vous convions ce samedi 17 septembre 2011...pas la jolie histoire où le héros galvanisé par sa fougue et toute la nation fait des trucs incroyablement incroyables...l'autre histoire, la pas si belle que ça... celle qu'on cache sous les tapis comme un petit tas de poussière dont on ne sait que faire..."Sûr que ça va être drôle encore votre truc!!"...je l'entends d'ici...mais des fois, il est bon, vraiment bon, question de salubrité, de soulever les lourds tapis de l'histoire et de voir ce qu'ils cachent...

les troupes coloniales...c'est de ça dont il va s'agir...pendant la guerre (la seconde, la mondiale) qu'est-ce qui s'est passé pour eux.. les tirailleurs faits prisonniers..les pas blancs...on parle pas beaucoup de ça..et puis après, quand on les a "libéré"....on dit qu'il y aurait eu des problèmes... mais on sait pas bien..on dit que ça a commencé dans notre coin cette histoire là et que ça s'est très mal fini pour certain d'entre eux du coté de Dakar...on dit!!!

Mais voilà, il y a des gens qui font le travail pour nous avec leurs petites pelles et leurs petits seaux..ils ballaient..ils ramassent..ils font le tri.....le travail de mémoire qu'on appelle ça...parce qu'un peuple qui oublie son histoire est un peuple qui ne sait pas où il va! C'est pour ça qu'on vous invite à découvrir ou redécouvrir cette magnifque page de botre histoire coloniale récente....qui, comme chacun le sait, a été un bienfait pour l'homme africain qui lui, d'après un certain Nicolas, à raté le train de l'histoire...ben dis donc...

Anne cousin est de ceux là avec son  livre "Retour tragique des troupes coloniales Morlaix-Dakar 1944" (l'Harmattan) dont elle viendra nous parler ce jour là....

"A l'aube de la drôle de guerre, l'empire colonial mobilise ses troupes dans ses territoires. Mais, de fêlures en ruptures, 1945 annonce la fin d'une époque. Les soldats, recrutés de gré ou de force pour une patrie qui n'était pas la leur, vont payer un lourd tribut. Fin 1944 l'armée de libération "blanchit" ses colonie.jpgtroupes, les Africains sont rapatriés. 2000 tirailleurs sénégalais libérés des frontstalags, vont être acheminés en octobre 1944 à Morlaix pour embarquer à bord du navire le Circassia à destination de Dakar.

C’est un vent de révolte qui va souffler : 300 d’entre eux refusent de partir en l'absence du règlement de leurs soldes. Ceux qui parviendront au Sénégal vont connaître un sort tragique, car, de nouveau ils font valoir leurs droits, mais c'est avec des balles qu'ils seront payés. Ignorés et trahis, leurs droits ne seront pas respectés.

A Morlaix, des liens vont perdurer avec des familles, qui témoignent encore aujourd'hui.

  

Issue du cadre hospitalier spécialisé, Anne Cousin s'est dirigée vers la presse écrite. Les chemins de la découverte l'ont menée au travers des continents à la rencontre des habitants, des événements et des cultures. C'est à Dakar que ces tragiques événements se sont dévoilés et, de retour à Morlaix, l'histoire restait à écrire.

Il devrait y avoir également Armelle MABON qui a écrit sur la question "prisonniers de Guerre "indigènes" (la découverte)

Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l'armée française sont faits prisonniers. Tandis que les métropolitains partent pour l'Allemagne, les prisonniers coloniaux et nord-africains prennent le chemin des frontstalags répartis dans la France occupée. En avril 1941, près de 70 000 hommes sont internés dans vingt-deux frontstalags. Ces prisonniers nouent des contacts singuliers tant avec l'occupant qu'avec la population locale qui les réconforte, voire les aide à gagner les maquis ou la zone Sud. Lorsqu'en janvier 1943 le gouvernement de Vichy accepte de remplacer les sentinelles allemandes par des cadres français, ils se sentent trahis. A la Libération, leur retour en terre natale, parfois très tardif, s'accompagne de nombreux incidents dont celui, particulièrement grave et meurtrierindigènes.jpg, survenu à Thiaroye, près de Dakar, en décembre 1944 - l'armée française fait trente-cinq morts et autant de blessés parmi les "tirailleurs sénégalais", sous prétexte qu'ils se sont mutinés pour obtenir leurs droits d'anciens prisonniers de guerre. Il fallait révéler cette histoire occultée. Armelle Mabon a découvert le destin de ces hommes grâce aux archives d'une ancienne assistante sociale du service social colonial de Bordeaux. Une dizaine d'années durant, elle a étudié les archives publiques et privées, recueilli de nombreux témoignages inédits, faisant le choix d'évoquer la captivité de tous les ressortissants de l'empire. Cet ouvrage donne la mesure de l'injustice, du déni d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'Etat, durant l'Occupation, mais aussi par la suite... Un sujet d'une douloureuse actualité.

Armelle Mabon est enseignante-chercheur à l'université de Bretagne Sud, membre du Centre de recherches historiques de l'Ouest (Cerhio, UMR CNRS 6258). Elle a notamment publié Les Assistantes sociales au temps de Vichy (L'Harmattan, 1995) et L'Action sociale coloniale (L'Harmattan, 2000). Elle est l'auteur du documentaire Oubliés et trahis. Les prisonniers de guerre coloniaux et nord-africains (Grenade productions, 2003).

 

Ce sera l'occasion également d'accrocher aux murs de l'autre rive la galerie magnifique des portraits d'anciens combattants retrouvés par le photographe Hervé de WILLIENCOURT...voir sur ce point la page suivante....

 

Une nouvelle occasion d'apprendre quelque chose....

 

24/08/2011

dernière balade contée en forêt de Huelgoat: Dimanche 11 septembre 2011 à 14h00...où il sera question d'un Arthur, d'une table ronde et de preux chevaliers et...

Et Hopala!!!

Ceci sera donc la dernière ballade contée de cet été en forêt de Huelgoat sur les traces du roi Arthur et de ses fameux chevaliers dits "les preux!!!"...diurne cette fois-ci car, comme notre pouvoir d'achat, les jours c'est mousse...et la mousse c'est pas ce qui manque par ici..

Donc, une dernière fois (pour le moment), vous enfilez vos bottes et ce cirée que vous n'auriez jamais dû quitter pour cette balade en forêt de Huelgoat au rythme des histoires qui vous seront racontées par Agate DUPERREY...un bon bol d'air et d'histoires, ça ne peut pas faitre de mal avant de replonger dans le chaudron de la vie active... Prenez aussi un sac en plastique, on ne sait jamais, on marche dedans en ce moment (dans la girolle bien sûr).

Durée: de 2 à 3 heures de marche tranquille entrecoupées de pauses contées.
 
Tout public à partir de 6 ans
Rendez-vous à 14 h devant l'Autre Rive
Chaussures de marche, tenue suivant météo, coussin ou chaise pliante pour ceux qui ont du mal à rester assis par terre où à rester debout, kill de rouge, sandwich au saucisson, pièces et main d'oeuvre et c'est garanti un an...je m'égare....venez tout simplement...
Contée à l'intérieur en cas de pluie.

Réservation vivement conseillée au 02.98.99.72.58 car nombre de places limité.

Tarifs: 2,50 € de 6 à 12 ans ; 5 € adultes ; 15 € famille (4 personnes) au 02.98.99.72.58
 

21/07/2011

le mythe de la ville d'YS: balade contée nocturne en forêt de Huelgoat le vendredi 12 août 2011

Nouvelle balade nocturne contée avec Annick Hempel le vendredi 12 août 2011 à partir de 20h00...

Retour cette fois-ci sur la saga de la ville d'YS et de Dahud, la reine magicienne, éduquée dans le coin par les vieilles de la forêt...son château n'est pas très loin d'ici et peut-être, au cours de cette balade, croiserez vous le cavalier noir chargé de son triste paquet, le corps de l'amant de la nuit ,qu'il s'en va jeter tout les matins dans le gouffre de Huelgoat....bref que d'aventures à découvrir ce soir là...

Alors n'hésitez pas, c'est ouvert aux petits ( à partir de 6 ans) et aux plus grands...il faut prévoir de marcher dans les bois qui, parfois, sont humides...apporter aussi une lampe torche...ballade de 2h30 entrecoupée d'histoires...

Il vous en coûtera 5 euros pour les plus de 12 ans et 2,5 euros pour les 6-12 ans.

Départ du café librairie à 20h00

sur réservation (nombre de places limité) en appelant au 0298997258 ou en envoyant un mail à lautre-rive@hotmail.fr

12/07/2011

ATTENTION!!! AVIS DE PLUIE!!!! Théâtre: dimanche 7 aoû t 2011....berthold BRECHT s'invite à 18h30 avec "Grand peur et misère du troisième Reich"

ATTENTION!!! On le craignait et ça va arriver...

quoi??? le fascime????

ça je sais pas mais la pluie en tout cas c'est à peu près sûr.

avis à ceux qui n'ont pas réservé au cas où justement...merci de ne pas venir car ceux qui ont prévu remplissent largement notre petite salle...

Désolé!!!

une autre représentation sur Huelgoat le 14 août prochain au théâtre de verdure ...à suivre dans votre presse locale préférée....

 

La Seconde Guerre mondiale est un sujet traité en long et en large.

Il ne nous serait pas possible d'énumérer tous les livres que nous avons pu lire à ce sujet, ni les films que nous avons pu voir.

Et pourtant la plupart d'entre eux ne traite que de la guerre et de ses conséquences, de la résistance française ou de la Shoah.

brecht.jpgMais rares sont ceux qui nous présentent la vie quotidienne du peuple allemand et qui nous aident à comprendre comment une telle barbarie a pu bourgeonner et s'épanouir.

Les conditions des Allemands sous le IIIème Reich, qu’ils soient « aryens », juifs ou tsiganes, sont rarement abordées dans les manuels scolaires, et les mouvements de résistance allemands contre le parti national-socialiste ne sont que peu connus des Français.(il faut, par exemple et entre autres, lire le livre de roger Faligot: la rose et l'édelweiss. Ed la découverte)

Il semble que le sujet soit volontairement laissé de côté, car il est plus facile de fustiger les Allemands que de se poser la question tabou: qu'aurions nous fait à leur place?
A l’heure où les sondages politiques annoncent une montée en puissance de l'extrême droite en France, où un vrai de vrai massacre des gamins par paquet en Norvège et où des voix s’élèvent contre les régimes totalitaires en Afrique du Nord, la compagnie Branle-bas d’Arts a voulu faire entendre ce texte criant d’actualité, qui incite à lutter contre toute forme d’oppression et de racisme.


« Grand-peur et misère du IIIème Reich » est un merveilleux tableau historique que la compagnie Branle-bas d’Arts a souhaité faire redécouvrir à travers un choix de sept scènes parmi les vingt-quatre qui composent le recueil de Brecht, ponctuées par un chœur de masques neutres commentant les diverses situations ou poussant la chansonnette en s’accompagnant d’instruments de musique propres au cabaret allemand ou d’autres plus insolites et clownesques.

On va essayer l'extérieur, s'il fait beau, dans ce cas il y aura la place qu'il faut...

mieux tout même de réserver à l'avance au cas où nous aurions à nous réfugier à l'abri des intempéries...téléphoner au 0298997258 ou un mail à lautre-rive@hotmail.fr

prix des places: 8 euros (tarif réduit 6 pour chomeurs et étudiants, et moins de 16 ans...gratuit pour les moins de 12...)

à faire passer à son voisin.

07/06/2011

sortie botanique: à la découverte des plantes de la saint jean...samedi 25 juin 2011 à partir de 14h30

Dans la série des sorties d'initiation à la botanique que nous organisons cette année, on vous propose de venir découvrir ce samedi 25 juin 2011 à partir de 14h30 les plantes de la Saint Jean....

Mais qu'est-ce là donc que "les plantes de la Saint Jean"...à vrai dire je n'en ai aucune idée, hormis le fait qu'elles doivent bien faire partie du règne végétal et qu'elles poussent autour de cette période de l'année...à part ça, vraiment aucune idée....mais rassurez vous ce n'est pas moi qui vous ferais cette sortie botanique mais bien Florence Créac'hcadec, notre spécialiste es biologie végétale....et elle elle sait tout la dessus...c'est fait pour ça!

je vous communique quand même ce qu'elle nous en dit, histoire de vous faire une opinion:

"Donc la sortie aura pour sujet les traditions en liens avec les plantes (cueillettes, usages, vertus ) liées au solstice d'été et à la fête de la st jean (fête du solstice christianisée apparemment).Il y a des spécificités en Bretagne et notamment dans le Finistère et des pratiques toujours d'actualité dans certaines parties de la France

En gros cette période était l'objet de culte solaire et le moment propice pour cueillir certaines plantes qui avaient des vertus magiques  ou thérapeutiques à cette période ou parce qu'elles étaient passées dans les flammes du feu de la st jean ....Cette flambée païenne, populaire et/ou religieuse était réalisée la nuit précedent la st jean, le  23, mais les plantes devaient être cueillies (dans le finistère en tout cas ) entre la st jean et la st pierre (29 juin)......Cette sortie sera aussi l'occasion de croiser d'autres plantes thérapeutiques que celles de la st jean que l'on peut actuellement observer et cueillir"

Donc, si vous voulez en savoir plus vous n'y couperez pas....ce samedi 25 à l'autre rive avec armes et bagages (de quoi tenir la pluie au cas où et la boue au cas où...).

Rendez-vous à 14h30...

il vous en coûtera la somme de 8 euros (6 euros pour les chômeurs et étudiants).

Merci de réservez (nombre de places limité à 20) en appelant au 0298997258 ou en nous envoyant un mail à lautre-rive@hotmail.fr

 

Voilà, au plaisir...et après il y a la fête de la musique (et de la bonne) à la salle asphodèle de Berrien...vous savez donc ce que vous faites ce samedi...

02/06/2011

on fête le numéro 36 de la revue HOPALA ce dimanche 12 juin 2011

HOPALA!!! Vous connaissez ???
Si c'est oui vous appréciez certainement sa qualité, si c'est non, il vous reste à découvrir...
hopala36_2.pngLancée en mars 1999, cette revue qui se définit d’abord comme une revue bretonne, mais n’en est pas moins ouverte aux autres cultures, associe débats (institutions, identité(s), médias, culture, à travers essais et chroniques...), création (un artiste invité à chaque numéro, des études sur la place ou le positionnement des artistes et le sens de leur travail) et littératures (nouvelles, récits, poésie, haïku).
Leur numéro 36 (car la revue s'obstine !) sortie en mai dernier, comprend des articles et interviews consacrés à deux musiciens talentueux du Centre Bretagne, Patrick Le Gall, pianiste et accordéoniste et Jean- Michel Cazorla, guitariste. Tous deux viennent de sortir le superbe cd " La Pierre du loup".
Alors quand les responsables d'HOPALA m'ont proposé de fêter ça, parce que tout simplement ça se fête, avec une présentation conjointe d' Hopala 36 et un concert (ou mini concert) de ces deux musiciens à l' Autre Rive, à votre avis qu'est ce qu'on à dit ???
Hopala!!!!!
Vous êtes donc tous et toutes invité(e) ce dimanche 12 juin 2011, en plein week-end de la Pentecôte ce qui veut dire que vous ne travaillez pas (pour la plupart) le lendemain et que donc vous avez le temps et que donc il vous faut le prendre ce temps...alors ici à 18h30 à boire un coup avec les responsables d'HOPALA pour discussions et Patrick Le Gall et Jean-michel Cazorla côté musique et de la belle musique...suffit de les écouter à l'adresse suivante http://nemesys.lelabel.free.fr pour vous faire une idée...
quoi de mieux ???
on fera passer le chapeau...pas de réservations..on va faire ça à la bonne franquette....

Pour vous faire une opinion ce petit texte tiré de leur site à l'adresse suivante: http://www.hopala.asso.fr/ 

"hopala !
Une revue culturelle de qualité en Bretagne
Lancée en mars 1999, hopala ! associe débats (institutions, identité(s), médias, culture, à travers essais et chroniques...), création (un artiste invité à chaque numéro, des études sur la place ou le
positionnement des artistes et le sens de leur travail) et littératures (nouvelles, récits, poésie, haïku). Si elle se définit d’abord comme une revue bretonne, elle n’en est pas moins ouverte aux autres cultures – d’où la rubrique «culture invitée» : les Alsaciens (n°4), la Flandre (n°10), les Rroms (n°14), les Kurdes ( n°16), les Basques (n°18), les Tchétchènes (n°20), la Palestine (n°22) et récemment le pays de Galles (n°24). «C’est par le local qu’on accède à l’universel», pouvait-on lire dans le préambule du n° 0.

C’est dans le droit fil de ce postulat que le développement de la réflexion débouche sur cette autre formulation : «le principe de singularité est universel et doit être opposé aux localismes dominateurs et destructifs qui se cachent derrière le discours universaliste» (n°10). Trois citations en exergue donnent un certain sens à notre démarche: «la pire des choses est l’indifférence» (Ned Thomas) ; «Qui sait voir la terre aboutir à des fruits, point ne l’émeut l’échec quoiqu’il ait tout perdu» (René Char) ; «Le monde est l’ensemble des faits et non des choses» (Ludwig Wittgenstein).
Les fondateurs de la revue, sous l’impulsion de Jean-Yves Le Disez – qui en fut le directeur jusqu’au
n° 12 – entendaient combler un vide, vécu comme un manque dans le paysage culturel breton. Les
«intellectuels» bretons leur paraissaient faire pâle figure à côté des musiciens qui avaient non seulement reconquis leur patrimoine musical mais se tournaient désormais résolument vers l’avenir, donc la création.
Connaissant la revue galloise Planet, créée 20 ans plus tôt, ils s’en inspirèrent et demandèrent à son
fondateur Ned Thomas de parrainer leur projet. C’est ainsi que Planet fut, avec son éclectisme, son
internationalisme et même, jusqu’à notre n° 12 sa maquette, le modèle de hopala !
Pourquoi hopala ! ? Le nom de la revue a failli être noir sur blanc (le premier numéro est paru sous
ce titre) ; mais ce nom étant pris, il a fallu en changer. hopala ! interjection populaire, utilisée dans la région aussi bien par les bretonnants que par les non-bretonnants, s’est alors imposée en ce qu’elle est porteuse, à travers toute la Bretagne, d’une double signification : « Attention ! «, et « let’s go ! «. Elle reflète donc bien notre conception de la culture comme expression d’une singularité et d’un dynamisme, notre volonté d’exprimer cette singularité et ce dynamisme, et notre refus des normes conformes de la distinction.
D’un numéro à l’autre, nous nous efforçons de rester fidèles à cet esprit initial et à l’éthique d’un fonctionnement démocratique. Notre objectif est de refléter le mieux possible l’éventail d’expressions, de tensions et d’expériences dont cette région à la forte personnalité est le lieu. Pour autant, la revue se définit peut-être moins comme une revue bretonne que comme une revue de Bretagne. «La Bretagne au monde» revendique son sous-titre. Autrement dit, une Bretagne ouverte aux rumeurs, aux problèmes et aux déchirements du monde, et soucieuse de faire entendre sa voix singulière dans la polyphonie de ceux qui, par le monde, se battent pour l’équité, la beauté et la liberté. Ce positionnement guide nos choix éditoriaux.
Si nous ne publions pas davantage en breton, c’est, d’une part, qu’il existe déjà d’excellentes revues
dans cette langue (Al Liamm, Brud nevez...), d’autre part, du fait que notre lectorat est majoritairement
francophone. Cependant, que ce soit à travers le débat linguistique (nos 7, 9, 11, 12, 15, 21), la poésie de langue bretonne (nos 5, 10, 14, 16, 17, 23, hors série no2), ou la publication de textes résolument bilingues (nos 15, 17, 20), le breton sera toujours présent dans la revue. Chaque fois que faire se peut, il en ira de même pour la langue vernaculaire de Haute-Bretagne, le gallo (cf. nos 6, 12, hors série no2), d’autant que l’émergence d’une écriture de qualité s’y manifeste. Sur ces deux axes linguistiques, la vocation de la revue est de valoriser et de diffuser des textes de qualité et de la connaissance. Et dans ce domaine plus encore que dans d’autres, les lecteurs sont invités à nous soumettre leur questionnement et à nous apporter leurs lumières.
Sept ans après sa fondation, la revue est toujours animée par des bénévoles. Si certains de ceux qui
furent à l’origine du projet n’ont pas pu continuer à donner autant de leur temps et de leur énergie (K.
Boronkai, A. Guillou, A. Lincoln, F. Morvannou, Didier Caraës, Gabriel Quéré, etc.), ils n’en continuent pas moins à nous soutenir. L’équipage du navire s’est renouvelé : Gérard Prémel, directeur de la revue depuis le n° 12, Erwan Chartier, Jean Cloarec, Manuel Cortella, Christian-Demeuré-Vallée, Nathalie Dugalès, Alain-Gabriel Monot et Michel Le Brigand le constituent. Ce skipailh est entouré d’un solide comité de lecture qui, outre sa vigilance critique, aide à faire le tri des textes de plus en plus nombreux qui parviennent à la revue, et de Julien Poireau, notre webmaster.
Nous avons bénéficié ou bénéficions du soutien de diverses institutions : le Conseil régional de Bretagne, les Conseils généraux du Finistère, des Côtes d’Armor et du Morbihan, les villes de Rennes, Brest, Plougastel-Daoulas et Landerneau, et la DRAC.
Enfin, l’association HOPALA prolonge le rayonnement de la revue en organisant des débats et autres
manifestations. Elle a été l’un des partenaires à l’origine de la première Fête des Langues du Monde à Brest.
Sur le plan de la production éditoriale, nous avons opté pour le strict bénévolat (qui vaut pour les auteurs comme pour les animateurs de la revue). C’est à la fois une question de nécessité économique et une position de principe. Si nous passons rarement commande d’articles, nous suggérons volontiers des pistes de réflexion aux auteurs dont les préoccupations et les positions sont proches des nôtres. Les articles peuvent nous être envoyés sur papier et disquette (ou par mail), avec une adresse postale et une enveloppe timbrée pour la réponse. Les auteurs conservent l’intégralité de leurs droits. Nous les invitons simplement à signaler une première parution dans hopala ! en cas de réédition.
Pour le reste, Digemer mat d’an holl...

L’association HOPALA
Informations techniques :
hopala ! paraît trois fois l’an, en mars, juillet et novembre.
Prix public : 10 €.
hopala ! – La Bretagne au monde – MPT de Landerneau, place François Mitterrand, 29800 Landerneau
tél. 06 83 08 31 05 – courriel : hopala.buro@wanadoo.fr – site : http://www.hopala.asso.fr"

06/05/2011

LA FEMME QUI MARCHE: Elisa Vellia et sa harpe celtique une nouvelle fois à l'autre rive le vendredi 3 juin 2011 à 20h00

Elisa VELLIA, notre harpiste celtique de langue grecque de Bretagne préférée revient une troisième fois, sur notre rive, nous présenter son tout nouveau disque "La femme qui marche"

elisavellia-cd.jpgChios, Mytilène, Smyrni, Alatsata… Dans chacune de ces chansons résonne le nom d’une île, le nom d’une ville. Des danses, ballos, syrtos, kalamatianos, des chansons d’amour, des chansons de rue et mariage, des rythmes de sept temps et de neuf temps comme la poésie de Sapho de Mytilène, qui donnent plus tard naissance au Rébétiko. « La femme qui marche » est une histoire de tradition qui passe de mère en fille et qui n’a pas d’âge. Elisa interprète un répertoire de chansons traditionnelles des rivages de la mer Egée orientale et donne une nouvelle vie à cette harpe si présente dans l'Antiquité mais oubliée en Grèce depuis si longtemps.
Sur scène, Elisa Vellia interprète d'une façon très personnelle une sélection de pièces de toute beauté...

Elle nous interprèta ce nouveau récital de harpe celtique aux accents magiques de Méditteranée qu'on devrait ressentir jusqu'ici, au coeur des Monts d'Arrée, le vendredi 3 juin prochain à partir de 20h00.

Pour ceux qui ne la connaitraient toujours pas, ce qui peut paraitre incroyable, vue la façon dont on passe ses disques en boucle à longueur de journée, je vous laisse ce petit topo qui n'est pas mal dans son genre.

"Une voix grecque, une harpe celtique
Elisa Vellia est née et a grandi au coeur de la Grèce, bercée des musiques de son pays. Pousséepar un désir de découverte et d’aventure, elle quitte Athènes pour Londres. C’est dans le métro londonien qu’elle entend pour la première fois la harpe celtique. Enthousiasmée, elle travaille
auprès des grands noms de la harpe irlandaise et écossaise et participe à l’enregistrement de 2cd de musique écossaise.
Son chemin musical la mène en Bretagne : elle s’y installe trouvant, entre les Deux Mers, un terrain idéal pour exprimer sa musique,-une musique sans frontière.
Elle crée avec Cristine le duo Sedrenn qui devient rapidement populaire . Elles enregistrent deux cd. De nombreux concerts les emmènent à t ravers la France et à l’étranger.élisa.jpg
Elisa sent de plus en plus le besoin de s’exprimer dans sa langue natale et de retourner vers les territoires musicaux de la Grèce.
Son premier album solo s’appelle « voleur de secrets » sortie en 2005 au Chant du Monde /harmonia mundi(meilleure vente world 2006 pour le Chant du Monde)

« Premier sentiment : la surprise. Timbre rauque et voluptueux de la voix grecque, sonorité de la harpe celtique, déroutantes harmonies d’Asie mineur. Une fois gagné par ses refrains ensorcelants aux échos arméniens et séfarades il devient inconcevable de briser l’enchantement. La voyageuse nous transporte au-delà des frontières et du temps. »
Virgin Mars 2005"

Bref toujours que du bon.

Ce sera donc le vendredi 3 juin 2011 à partir de 20h00 et sur réservation du fait du nombre limité de places (toujours une cinquantaine) pour la modique somme de 6 euros (gratuit pour les moins de 12 ans). Appelez au 0298997258 (de 11h00 à 21h00) ou envoyez un mail à lautre-rive@hotmail.fr

Au plaisir.

Pour en savoir plus, deux liens à déguster sans modération:
www.elisa-vellia.com
www.myspace.com/elisavellia

02/05/2011

ATTENTION!!! ANNULE!!! ATTENTION!!! ANNULE!!! 7ème Mégaphone Tour le dimanche 22 mai 2011 à partir de 18h30

Nous sommes au regret de vous annoncer que ce spectacle est annulé. Merci de votre compréhension.

image002.jpgEt c'est reparti pour un tour, puisqu'il semblerait qu'on aime ça!

Toujours un plateau de trois chanteurs/es talentueux venus d'horizon divers et dont les registre sont, parfois, très différents.... mais souvent très complémentaires.

Le genre de mélange qui donne des spectacles très originaux et de qualité à la découverte de ces jeunes talents de la scène française qu'on a peu l'occasion d'entendre sur nos médias préférés ...dans le genre notre dernier spectacle en mars était pas mal du tout. Alors, y'a pas de raisons, on continue ce projet toujours aussi zinzin de s'organiser en réseau avec des salles de Paris, de Bretagne et des Pays de Loire pour faire tourner et nous faire découvrir des artistes de talent.

Nous vous invitons donc à venir écouter encore une fois trois nouveaux artistes avec...des styles encore très différents et toujours des textes magnifiques...

Vous ne les connaissez pas (qui a dit moi M'sieur???) encore mais écoutez les sur leurs sites, ça vaut le détour...


DERINE.jpg

Thibaut Derien

http://www.myspace.com/thibautderien

Thibaut Derien est un flâneur. Un type qui marche, le nez au vent. Auteur,chanteur,photographe à ses heures, c'est comme ça qu'il écrit ses chansons, en marchant.

« J'écris avec les pieds. » lance-t-il.

Thibaut a le sens de l'humour et la pudeur des écorchés qui se soignent.

C'est un type qui se promène, au hasard, et qui attend qu'au fil des lieux et des rencontres, les chansons lui viennent. Quand elles sont là, il fait un album. C'est aussi simple que ça... Il dit les choses simples, les textes clairs, les douleurs qui s'apaisent. Il prend la vie à la légère mais sa sensibilité le rattrape. Cest ce qui donne à son troisième album (le premier en solo), le comte dApothicaire, cette mélancolie lumineuse et ces joies un peu mauves.


 

 

DELPINO.jpg

 

Gyslain Del Pino

http://www.myspace.com/delpinospace

Del Pino rencontre Joseph en 2006. Le duo piano-voix écume bon nombre de
cafés-concerts de la région nantaise mais aussi de bruxelles.  

Il s'installe en Avignon pour quinze jours à La Petite Caserne en 2009.

Morvan Prat et Lionel Arthur intègrent la proposition et permettent d'affirmer le répertoire de manière implacable. Ils sont sélectionnés à plusieurs
reprises à des tremplins et obtiennent des prix ( Les Beaux Débuts, La
Scène du Balcon...)

C'est un univers poétique doux-amer, drôle et sensible. La musique sert le mot tout en ayant sa propre pertinence

Del Pino a le soucis d'incarner
ses textes, porté par des
musiciens qui s'immergent.



pochette-kamas_digipack_salon.jpg

 

Kamas et les
Corbeaux

http://www.kamas.fr/11/index.php

Au sommeil du désespoir au fond de la joie, kamas se pose là avec ses corbeaux. Un son brut et rugueux, des guitares électriques, des mots qui craquent comme des branches mortes, des histoires à dormir debout, d'amour aussi, pur ou empoisonné, c'est selon.

Kamas interprète, perd la raison, chuchotte... En 2011 kamas et les corbeaux sort  un nouvel album live, Salon, avec Nicolas Puaux et Jérôme Castel aux guitares.



Bref on aime bien et on vous invite à les découvrir ensemble le dimanche 22 mai 2011 à partir de 18h30  pour une belle soirée de bonne musique histoire d'oublier que le lendemain c'est lundi.....même que vous ne serez pas rentrés trop tard (compter deux heures de spectacle)....il vous en coutera 6 euros si vous avez encore du boulot (le fameux lundi) sinon 4 euros pour les chômeurs et les étudiants.

Réservation (car nombre de places toujours limité à 50 pour ce genre de spectacles) en envoyant un mail à lautre-rive@hotmail.fr ou en téléphonant au 02.98.99.72.58

Faut se dépécher car il n'y en aura peut-être pas pour tout le monde.

Plus d'infos sur le Mégaphon tour (voir en particulier la vidéo sur la première tournée) à l'adresse suivante: http://www.myspace.com/lemegaphonetour

10/04/2011

soirée débat le 29 avril 2011 à 19h30: Au delà de la performance énergétique, où est la pertinence écologique ?

Le groupe Kreiz Breizh d'Approche Ecohabitat organise son premier café 
_Affiche.pngdébat sur le thème :

"Au delà de la performance énergétique,
où est la pertinence écologique ?"


Après la diffusion de deux petits films de
quelques minutes antagonistes quant à
leur approche
de la performance énergé-
-tique d'un bâtiment, nous débattrons du
sujet avec tous ceux et celles qui le
souhaitent.


Nous vous attendons nombreux à partir
de 19h30.
Plus d'informations sur les activités de
cette association en allant sur leur site
à l'adresse suivante

http://approche-ecohabitat.org


08/04/2011

Présentation du dernier roman de Gérard Chevalier le vendredi 22 avril 2011 à 19h00

Coop Breizh organise une petite soirée pour nous présenter "L'ombre de la brume" le petit dernier de Gérard Chevalier... une sombre histoire de disparitions dans les Monts d'Arrée (tiens donc!)..avec à la clef des malédictions venues d'un autre temps, des traces de dragon dans les bois (même pas peur! On en a plein par ici!)..une enquête compliquée et pleine de rebondissements...Ma Doué! Qu'elle histoire!! C'est qu'il s'en passe des choses par chez nous!!!
L’auteur lira des extraits de son livre, et le dédicacera.
Avec la participation exceptionnelle de : Patrice Langlois, un voisin. Le chanteur-compositeur interprètera quelques unes de ses chansons, en s’accompagnant au piano.
Vous êtes donc tous invité à venir passer ce moment en partageant le pot de l'amitié.
C'est à partir de 19h00....

Résumé:
De nos jours, dans les monts d’Arrée noyés de brume, en Bretagne finistérienne, des disparitions l'ombre.jpgdéfraient la chronique. Rapts, meurtres ? Et lorsqu’une vieille dame un peu folle en appelle aux malédictions venues du fond des âges druidiques, chacun prend peur. Serait-ce le retour du “Dragon de l’Elorn”, ce monstre de légende, dont les traces ont été retrouvées dans les bois ? Le docteur Leguern, généraliste du canton, et sa (trop) belle femme Tryfin, se retrouvent au coeur d’un imbroglio familial et affairiste, dont policiers et gendarmes, ainsi qu’un jeune juge perspicace auront bien du mal à démêler l’écheveau.
L’intrigue est complexe à souhait, le contexte des villages perdus de l’Arrée bien rendu, l’écriture est tendue et toujours “cinématographique” : un vrai suspense maîtrisé, et un dénouement inattendu. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour un bon polar à ne pas fermer l’oeil de la nuit.

L’auteur :
Gérard Chevalier est acteur et scénariste de cinéma et de télévision. Il vit à côté de Paris à Ville-d’Avray. C’est son second roman publié après le célébré et primé “Ici finit la terre” (2009, prix du roman “Produit en Bretagne” et prix du polar insulaire à Ouessant).

04/04/2011

BARA GWIN... LE KREIZ BREIZH EN QUESTION: la chasse et l'avenir de la faune sauvage en Bretagne. Vendredi 15 Avril 2011 à 20h

 

BARA GWIN... LE KREIZ BREIZH EN QUESTION

Dernier rendez-vous concocté par Gérard Alle, écrivain et journaliste. Ces soirées-débats, qui se veulent ouvertes à tous et conviviales, ont pour thème de prédilection l’avenir du Centre Bretagne.

Après deux riches débats, le premier au café Les Anges à Guern sur le thème de la consommation en octobre dernier et le second

autour du bénévolat au Trémargad kafé le mois dernier, venez débattre sur le thème de la chasse, un débat de passionnés mais prière de laisser vos fusils au vestiaire!

Rendez-vous donc au comptoir au café libraire L’Autre Rive situé au cœur de la forêt de Huelgoat à Berrien, dans le finistère ! Petit casse-croûte possible sur place!

La chasse et l’avenir de la faune sauvage en Bretagne 

Ce ne sera pas le premier débat sur la chasse, ni le dernier. Mais il faut bien reconnaître que ces débats tournent la plupart du temps au dialogue de sourds, voire au pugilat. Surtout s’ils ont lieu sur des médias nationaux. Il est vrai que le choix des invités va le plus souvent dans le sens de la caricature : d’un côté des écolos des villes naïfs ou bornés, bobos ou babacoules végétariens mystiques et fébriles, de l’autre des beaufs chasseurs assoiffés de sang, réacs à faire peur. Il est vrai que les médias, lorsqu’ils tentent un débat apaisé, avec des invités plus modérés, affirment recevoir des flots de lettres d’insultes provenant des deux camps.

Alors ? Débattre de la chasse, de sa réalité culturelle et sociale, de son impact réel sur la faune, de ses nuisances éventuelles, de son évolution, du plaisir du chasseur, ainsi que des différentes formes de chasse serait quelque chose d’impossible ?

Ce n’est pas notre avis. Et c’est pourquoi il nous a paru important de consacrer un Baragwin à ce sujet. Ce sera à Berrien, à l’Autre Rive, en pleine forêt d’Huelgoat, dans un pays de chasseurs, mais aussi d’écologistes convaincus. Des points de vue différents s’exprimeront, des inquiétudes, aussi, vis-à-vis du développement des chasses privées, notamment, et nous ferons connaissance avec une espèce qui ne semble pas en voie de disparition, celle des « écolos chasseurs ». Entre opposition frontale aux chasseurs et haine des écolos, d’autres voies existent, celles qui découlent de l’obligation de partager l’espace rural entre diverses activités qui n’existaient pas forcément autrefois. Encore faut-il se parler et mettre peut-être un peu d’eau dans son vin...

En présence de jeunes chasseurs un brin écolos, comme Pierre Cazoulat (champion du monde du lancer de couteau) et René Chevallier (éleveur de porc blanc de l'ouest, ce fameux cochon au gras si suave), ainsi que Guy Joncour (vétérinaire et grand connaisseur de la faune sauvage en Bretagne) et Hervé Jaouen, le fameux écrivain, passionné de chasse et de pêche.

Animateur, Arbitre /  GERARD ALLE (journaliste, écrivain)

Entrée libre. Possibilité de restauration sur place

Rens./Résas : L'autre-rive au 02 98 88 72 58 ou Le Plancher 02 97 23 83 83 (leplancher@leplancher.com)

 

29/01/2011

ATTENTION!!!! COMPLET!!!! Printemps des poètes : Récital Louis Bertholom le samedi 5 mars 2011 à l'heure où le temps coule (l'apéro, en gros)

COMPLET!!!! COMPLET !!!!Plus de places!!!!

Bonne nouvelle!

Le printemps est là, semble-t'il.

Autre bonne nouvelle!!! Les poètes aussi....

C'est donc tout naturellement que nous nous associons cette année pour fêter le printemps des poètes avec Louis Bertholom et ses compagnons musiciens qui nous ouvrirons ce chemin là.

On le connait bien ici Louis, puisque ce sera la quatrième fois, depuis que nous avons ouvert, qu'il viendra nous aérer la tête au souffle puissant de ses mots dits.

Après GRALL,  GWERNIG et GLENMOR....excusez du peu, il nous invite, ce samedi 5 mars 2011 à partir de 18h30, à nous embarquer vers ses terres lointaines...et nous laisser flotter au rythme des vagues agitées par ses trois compagnons musiciens qui savent si bien traduireen bonne et belle musique le sentiment océanique des paroles ainsi prononcées...

Il sera ici question, c'est surprenant, de Bretagne....de la désertification paysanne à la mystique du vent, des îles du Ponant, de l’ivresse du paysage à travers les terres, des estrans, de nos traditions, de l’ancestral en rendant aussi, en passant,  hommages à des Saint-Pol-Roux et autres Georges Perros… 

Le style musical est riche et magnifique avec une sacrée bande de bons musiciens... Yves Manchec à la flutte traversière et la clarinette basse et Yvonnic Penven à la guitare, qui ont été rejoints récemment par l’accordéoniste virtuose Alain Trévarin. Allant du jazz au celtique il s'agit de créer cette ambiance si particulière qui accompagne les textes. Il s’agit surtout de climats de sons alternés par des tranches musicales très enlevées…

Bref un beau moment en perspective à l'heure où le jour bascule vers la nuit qui n'attend plus que ça pour exister....comme la poésie qui n'attend que nos oreilles pour prendre corps dans nos esprits....

Il en vous en coûtera la somme de 4 euros.....on sait que ce soir là il y a plein de belles choses ailleurs....prévoir une grosse heure de spectacle.....ce qui...après vous laisse toute la soirée pour nla tuer chez nous où allez voir ailleurs si, par hasard, vous y êtes!

Merci de réserver à l'avance en appelant au 02.98.99.72.58 ou en envoyant un mail à lautre-rive@hotmail.fr

Nombre de places limité à 50