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14/06/2012

Prolongation Exposition Dominique WINTER: "Rois des dernières étendues sauvages" jusqu'au 30 juin 2012

 Une première exposition, voici quelques années, des monotypes animalier de Dominique WINTER, avait  reçu, de votre part, un très bon accueil....la technique utilisée ici, le monotype (voir explications ci-dessous), donne en effet des portraits saisissants et de toute beauté de ces animaux encore sauvages....winter 1.jpg

C'est donc à un nouveau voyage que nous vous invitons avec cette nouvelle exposition des "rois des dernières étendues sauvages" dont les oeuvres resteront accrochées sur nos murs du 1er mai au 1 juin 2012...

Vernissage ce Mardi 1er mai à partir de 17h30 où vous pourrez boire une verre tout en échangeant avec l'artiste....Dominique Winter, peintre-graveur

"La gravure sur bois, passion première

DW étudie le dessin aux cours du soir des Beaux-Arts de la Ville de Paris en 1972, puis entre l'année suivante à l'Ecole des Beaux-Arts de Lorient, alors dirigée par Claude Huart : elle choisit d'entrer en atelier de peinture, et noue avec les étudiants-graveurs des contacts qui vont éveiller son intérêt pour leurs différentes techniques d'expression. En 1978, elle rencontre le peintre Claude Nicaud, ancien graveur de la Médaille retiré dans le Sud-Ouest, qui lui ouvre son atelier et l'initie à la gravure sur cuivre, burin, pointe sèche et aquatinte en couleurs.

winter 2.jpg Elle retrouve Claude Huart une quinzaine d’années plus tard, et redécouvre dans son travail la richesse et la puissance de la xylogravure : c'est de lui qu'elle va en apprendre les techniques, en particulier celle dite «à bois perdu» qu'elle utilisera dans une première série de planches en couleurs. Après un premier chat gravé en 1994,  c'est «Grib le zèbre» , conçu en 1996, qui va véritablement cristalliser sa passion pour la xylogravure et sceller sa vocation animalière : une dizaine de sujets nouveaux le suivront chaque année, enrichissant le Grand Bestiaire en noir et blanc auquel elle consacre désormais l’essentiel de son travail de graveur, et qui compte aujourd’hui une centaine de sujets.

Le monotype, épreuve unique

Cette passion pour la gravure sur bois va la conduire à explorer l’œuvre d’artistes reconnus pour leur travail en ce domaine, en particulier Gauguin : elle y découvre le monotype, traditionnellement rattaché à la grande famille de la gravure, même s’il n’est pas à proprement parler une technique de «taille». Débouchant sur l’obtention d’une épreuve unique, il est le résultat d’une empreinte réalisée sur papier, à partir d’un motif exécuté à l’encre d’imprimerie sur un support lisse et rigide : il offre le choix de différentes options d’éxécution, aux résultats très différents et souvent très aléatoires, la possibilité de tirer une épreuve intermédiaire - comme dans la gravure - étant exclue.

Elle va utiliser les trois principales techniques du monotype – directe, en réserve, par empreinte – dans une première série de petits animaux, essentiellement des oiseaux, série qui lui permettra d’explorer les différents critères d’obtention de résultats acceptables, entre autres la qualité du papier et  de l’encrage. Cette première expérience va lui permettre de se lancer ensuite dans la conception d’une série animalière en grands formats, les « Rois des dernières étendues sauvages », où elle peut exprimer plus librement sa fascination pour quelques-uns des plus beaux habitants de notre planète, tigres de Sibérie, léopards, gorilles des montagnes. "

 

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