25/06/2016
Dimanche 03 juillet 2016 à partir de 14h30: Signature "des vents m'ont dit (extraits)" de Xavier GRALL mis en images par Gérard DUCOS aux éditions "les oiseaux de papier"
Ce dimanche 03 juillet 2016 à l'autre rive, Gérard Ducos revient nous présenter son travail sur "Les vents m'ont dit" qui, après qu'il en ait tiré une centaine d'exemplaire fin 2015, à compte d'auteur (pièces de collection maintenant!), vient de voir ce travail reconnu puisqu'il vient d'être édité par "les oiseaux de papier" à Rennes sur un format un peu différent, certes, mais de très belle facture. Ce qui va permettre au plus grand nombre que vous êtes d'accéder à ce petit bijou.
C'est la deuxième fois que Gérard s'attaque à l'oeuvre de Xavier Grall... Même pas peur de transformer la puissance des mots de Grall en encre de Chine...
Son premier opus introuvable aujourd'hui "la fête de nuit" était déjà un travail remarquable.
Celui-ci, reprenant des extraits de ce livre magnifique de Grall l'est encore plus à mon sens. Sous son nouveau format il ne vous en coûtera que (que) 17 euros... ben dis donc!!
En attendant je vous pose l'introduction de ce livre que Gérard m'a demandé de lui écrire....
"Les vents m'ont dit.
Dans ce pays les vents ont, de tout temps, su parler à ceux qui veulent bien les écouter… Xavier GRALL était de ceux-là. Les vents lui ont dit….
L’éclat d’un souffle sur la lande… La lumière éclatante du temps qui passe… Le pressentiment d’une présence… La vibration intime de la terre… Les mots de GRALL… Leur ciselé, leur trame intime, leur musique, leur énergie.
En un mot leur justesse.
Grall nous balade ici le long de ses chemins creux au gré du souffle de sa poésie. Suivons le ! Etrange rencontre, en vérité, que l’émotion et la joie à la lecture de ses pages de magie projetée là par Arzel, le barde, l’intercesseur. Des pages qui parfois, ouvrent en nous, une porte enfouie au plus profond. La révélation.
J’ai rencontré depuis Gérard DUCOS, un voisin, de Scrignac, poète dans tous ses états, musiciens mais aussi encreur….Quelqu’un qui transforme les mots de Grall en encre de chine. Un autre passeur.
La force du trait ou sa nudité se marient parfaitement, ici, avec le richesse du propos. Il suffit de parcourir sa « fête de nuit » introuvable aujourd’hui.
L’encre de chine, le noir sur le blanc, couleurs de ce pays, rend tellement bien ces sentiments. Ici le souffle calme et délicat de quelques simples traits suffit mais, s’il le faut, une tempête de grands coups de pinceaux noircit parfaitement le propos.
Les Vents m’ont dit….. ces images de notre monde.
« Le vrai est beau » Grall le pensait.
Ce que contient ce livre est beau….
Pour le reste à vous de voir!"
Si ces vents vous disent, venez donc pousser notre porte ce dimanche 3 juillet... Grall vous attend (mais c'est Ducos qui signe!)
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