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10/10/2019

Rencontre avec Souad LABBIZE le samedi 19 octobre 2019 à 18h00... Où il sera question, mais pas que, de poésie, d'opression et de liberté, encore de poésie, de femmes et aussi d'Algérie et de bien d'autres choses.....

L'association Rhizomes, une très-très bonne amie de Douarnenez, grâce à qui nous avons déjà connu de forts belles rencontres ces dernières années avec Chantal T Spitz (Polynésie), Ali Al Mukri (Yémen) et Olivier Favier (sur la question de l'immigration)  accueille en résidence, en ce moment, Souad Labbize

souad-labbize1.jpgCeux et celles qui ont assisté, cette année, à notre 3ème édition du festival "les possibles" en avril dernier ont pu déjà découvrir Souad et apprécier son travail autour de la poésie du monde arabe.... c'est donc avec plaisir que nous avons accepté cette proposition de Rhizomes de la recevoir une nouvelle fois ici, dans le cadre de cette résidence d'auteur, afin de nous présenter plus particulièrement son oeuvre.

Romancière, poète et traductrice, Souad Labbize a vécu à Alger et à Tunis avant de s’établir à Toulouse.

Son premier roman, J’aurais voulu être un escargot (éditions Séguier, puis réédition aux éditions des lisières ), évoque la perte de l’enfance d’une petite fille, lorsqu’arrive sa puberté, dans un pays fictif nommé Toundjaz où seuls les hommes ont droit à l’espace public.

Dans un tout autre registre, les courts poèmes de Brouillons amoureux (éditionssouad 4.jpg des lisières), évoquant les haikus japonais, nous plonge dans l’intimité du sentiment amoureux et touche inévitablement à l’universel.

Enjamber la flaque où se reflète l’enfer (éditions IXE ), raconte un viol trop longtemps gardé secret. « C’était important de donner des mots aux personnes qui ont le même vécu et n’ont pas cette facilité d’écrire. » nous a expliqué Souad Labbize lors d’une rencontre à la librairie l’Ivraie de Douarnenez en avril dernier.

Son dernier livre, Je franchis les barbelés (éditions Bruno Doucet), est sorti ce mois de septembre.  Son éditeur dit de ces textes qu’ils « donnent le ton d’une poésie écrite par une femme celle qui a fait le choix de l’exil pour échapper aux diktats imposés par les hommes et par la religion. Femme libre, femme livre…

Souad Labbize a également établi et traduit de l’arabe une très belle anthologie de la nouvelle poésie arabe, 95 poètes d’aujourd’hui, La valeur décimale du bonheur et traduit quelques poètes arabes contemporains.

Elle souhaite profiter de ces deux mois de présence à Douarnenez pour travailler sur des textes qui seraient ensuite illustrés par les peintures de l’Arménienne de Beyrouth Annie Kurkdjian, avancer sur les textes d’un recueil de nouvelles sur les femmes qui fuient leurs sociétés, commencer la traduction d’une pièce de théâtre d’un réfugié palestino-syrien et continuer à écrire des poèmes. Du grain à moudre donc.

Autant de thèmes qui seront abordés ce samedi 19 octobre 2019 à partir de 18h00, ainsi qu'un point éclairé sur la situation actuelle en Algérie que Souad connait parfaitement bien du fait de son engagement de longue date pour ce pays.

Voilà! A vous de voir.... une soirée avec du beau, du puissant et de l'intelligence ou alors TF1 en mangeant des chips .... (non je rigole!!!)

Réservation fortement conseillée en appelant le 0298997258 ou en nous envoyant un mail.

souad 2.jpg

 

D'abord
ils ont coupé
le cordon ombilical
pour des raisons naturelles
Ensuite
ils ont coupé
le prépuce
pour des raisons d'hygiène
Enfin
ils ont coupé
la langue
pour des raisons de sécurité

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