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28/02/2015

Cinéma-débat dimanche 8 mars 2015 avec Arthus Ciné à 17h30: La lettre à Gabrielle...sur les traces de son père républicain espagnol

 

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La guerre d'Espagne... son empreinte dans notre inconscient collectif...notre héritage en la matière... Ferment d'Europe des solidarités et lâcheté des nations, rêve révolutionnaire et répression... occultation et honte de l'accueil fait à ceux-là même qui, on l'a compris pour beaucoup bien trop tard, défendait notre liberté... Car la guerre qui devait ravager le monde d'alors est bien née dans les faubourgs de Madrid et les villages de la campagne de Grenade....et la grande majorité n'a pas voulu le voir....l'abandon, le désespoir des vaincus et leur courage à continuer malgré tout... No Pasaran!! Ils sont passés... et ces hommes et ces femmes qui ont fuit la dictature pour n'avoir pas accepté de courber l'échine sont devenus avec le temps et par la force des choses nos voisins... et leurs enfants nos camarades... ils ont fait souche et leurs idées aussi....Quelle place aujourd'hui dans notre monde. On en parlera donc ce dimanche 8 mars 2015 avec Gabrielle Garcia, la fille d'un de ceux là....deux livres et un film plus loin que l'on se passera à partir de 17h30 au Ciné Arthus de Huelgoat (notre toujours beau cinéma associatif) Entrée à 4 euros, en soutien.

Ensuite après le film rendez-vous à l'autre rive (soit 2 minutes 37 secondes plus loin) où on vous offre un coup à boire et une discussion avec Gabrielle histoire, par les temps qui courent, de resserrer les rangs.

 

"C’est l’histoire d’une petite bretonne – Gabrielle – qui se construit très tôt un imaginaire à travers les silences d’un père,quelques allusions furtives à un passé mystérieux et un pays lointain … l’Espagne ! lettregabrielle.jpgC’est l’histoire de Gabrielle-Rosita Garcia.
L’histoire d’une relation forte entre un père – réfugié républicain espagnol – et sa fille, qui, devenue femme, cherche à retracer patiemment son parcours et à le réhabiliter, lui et ses camarades de combat.
Co-auteure d’un premier ouvrage "La Mémoire retrouvée des républicains espagnols", salué par la critique, Gabrielle Garcia s’apprête à faire paraître "Pour entrer dans Grenade" , un récit plus personnel tout en souvenirs, dont le film intègre de courts extraits, comme autant de moments intimes partagés.
De la Bretagne à l’Andalousie, nous suivons Gabrielle Garcia sur les traces de ce père aimé, qui, Franco au pouvoir, jamais ne pourra ni ne voudra retourner en Espagne et se fixera définitivement en Bretagne, à St Malo. Et Gabrielle Garcia se confie, au gré des lieux …
Etroitement lié à l’histoire individuelle racontée, le film met en lumière l’exil méconnu des réfugiés espagnols en Bretagne et en souligne certains traits originaux, comme leur arrivée importante par la mer.

De la Bretagne à l'Andalousie, nous suivons Gabrielle Garcia sur les traces de ce père aimé, qui jamais ne pourra ni ne voudra retourner en Espagne et se fixera définitivement en Bretagne, à St Malo.
Gabrielle Garcia se confie, au gré des lieux. Nous la retrouvons ainsi à Cijuela, dans la peupleraie où celui-ci se cacha lors du Coup d'Etat de juillet 1936, à Moraleda dans une grotte semblable à celle où son grand-père dut vivre pendant vingt ans l'humiliation des vaincus, dans les arènes de Grenade où le cousin Paco venait vendre de l'eau aux vainqueurs pour quelques pesetas … ou encore sur le lieu de la célèbre bataille de Jarama, objet des cauchemars futurs de José Garcia.
En chemin, Gabrielle rencontre à Grenade l'historien espagnol Miguel Del Arco Blanco, un des historiens contemporains soucieux de réhabiliter ces milliers d'exilés dont l'Espagne sait finalement peu de choses. En Bretagne, elle retrouve aussi le peintre Mariano Otéro et l'écrivain Ricardo Montserrat, tous les deux fils de réfugiés républicains espagnols. Et dans la maison natale de St Malo patiemment restaurée, elle évoque la truelle et l'établi avec lesquels José Garcia construisit lui-même sa maison dans les années cinquante, étape ultime de ses rêves espagnols brisés.
Etroitement lié à l'histoire individuelle racontée, le film met en lumière l'exil méconnu des réfugiés espagnols en Bretagne et en souligne certains traits originaux, comme leur arrivée importante par la mer. Il intègre aussi plusieurs témoignages de réfugiés républicains vivant en Bretagne, filmés par Gabrielle Garcia elle-même.

Petite et grande histoire se mêlent à chaque instant en un film d'émotions qui culmine par une lettre et une rencontre inattendues. L'ancien professeur d'espagnol – fils d'une riche famille espagnole franquiste – retrouve dans sa classe en Bretagne son ancienne élève, une fille de « rouge »."

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