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29/02/2008

conférence-débat le mercredi 2 avril 2008: Savoir dire non

Une seconde.

" SAVOIR DIRE NON"

Une question qui se pose en permanence à chacun d'entre nous et des réponses apportées diverses et variées (voir l'absence de réponse). Un thème qui dépasse largement le cadre de nos relations avec nos enfants.

l'A.F.E.P.H. (Association en Faveur de l'Enfance dans le Pays de Huelgoat) vous invite donc à participer à sa seconde conférence-débat sur ce thème qui sera animé par Mr HOUGRON, psychologue, le mercredi 14 novembre à 20h30.

Ouvert à toutes et à tous.

venez nombreux. (qui a dit non ?)

 

l'A.F.E.P.H.: Association en Faveur de l'Enfance dans le Pays de Huelgoat

Cette Association a pour but de développer des projets et des actions en faveur de l'enfance dans le Pays d'Huelgoat.

Nos Services :

Ø "LUTIG" : Lieu d'accueil pour les enfants de moins de trois ans accompagnés par un adulte. Lieu d'éveil, de rencontre et d'échange ouvert le lundi matin de 9h30 à 11h30

Ø FICHIER BABY-SITTING

Ø HALTE GARDERIE TY-LUTIG : ouverture le mardi et le jeudi de 8 h 30 à 18 h 00, accueillant à la journée, à la demi-journée ou à l’heure des enfants de moins de 3 ans.

Nos coordonnées:

Adresse :        78 rue des cieux

29690 Huelgoat

tel : 02 98 99 79 58

e-mail : tylutig@wanadoo.fr

 


28/02/2008

Install Party LINUX à l'Autre Rive le 29 mars 2008.

LinuxQuimper organise une Install Party à Berrien, au café l'Autre rive, le samedi 29 mars 2008 à partir de 14h00 juqu'à beaucoup plus tard.
Vous pouvez donc débarquer dans l'après-midi (même après la manif pour l'hôpital de Carhaix) avec votre matériel sous le bras.
Au programme : rencontre entre passionnés, initiation pour les autres, installations de GNU/Linux et de Logiciels Libres, démonstrations.
Une telle séance s'inscrit dans la droite ligne du développement de nos échanges de savoir dans le cadre d'un projet de type université populaire. Car l'éducation populaire, s'il représente un gros mot pour certains esprits étriqués, reste pour un endroit comme l'Autre Rive, une approche pertinente qui doit nous permettre de renforcer nos liens et nos connaissances tout en faisant de nous des acteurs pertinents de nos propres vies.
Une approche comme celle qui régit le système LINUX (gratuité, indépendance, ouverture, évolution permanente,...) rentre pleinement dans de tels objectifs.
Comme il se doit, cet évènement est ouvert à tous les publics et à toutes les distributions, n'hésitez surtout pas à emmener votre PC (fixe ou portable) avec vous. Faites une sauvegarde de vos données avant, bien sur.
Pour présenter linux, je vous propose quelques questions et réponses (à voir sur place), d'après le site:

http://www.whylinuxisbetter.net/index_fr.php

Oubliez les virus.
Votre système est-il instable ?
Linux protège votre ordinateur.
Ne payez pas 300 € pour votre système d'exploitation.
Liberté !
Lorsque le système est installé, pourquoi devoir encore installer des logiciels ?
Mettez à jour tous vos logiciels d'un seul clic.
Pourquoi pirater des logiciels quand vous pouvez en avoir gratuitement ?
Besoin de nouveaux logiciels ? Ne cherchez pas, Linux les télécharge pour vous.
Découvrez la nouvelle génération de bureaux.
Votre vie digitale est-elle fragmentée ?
Choisissez l'allure de votre bureau.
Pourquoi votre Windows est-il de plus en plus lent ?
Profitez de hotlines gratuites et illimitées.
Connectez-vous à MSN, AIM, ICQ, Jabber, avec un seul programme.
Trop de fenêtres ? Adoptez les espaces de travail.
N'attendez pas des années que les bugs soient résolus, signalez-les et traquez-les.
Êtes-vous fatigué de redémarrer votre PC sans arrêt ?
Donnez une seconde jeunesse à votre vieil ordinateur.
Jouez à des centaines de jeux gratuitement.
Aidez les autres pays, et le vôtre.
Découvrez un lecteur de musique d'exception.
Gardez un oeil sur la météo.
Rien que ça.
On vous attend donc.
Plus d'infos sur:
Linux n'est pas Windows, de Dominic Humphries, 2005:
      http://www.commentcamarche.net/faq/sujet-7283-linux-n-est...          

 

23/02/2008

Spectacle avec DOM DUFF, le samedi 22 mars 2008.

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Dans le cadre de l'opération des Cafés de Pays en fête nous vous invitons à venir écouter DOM DUFF, un des chanteurs bretons des plus originaux de sa génération le samedi 22 mars 2008 à partir de 21h00.

Auteur-compositeur-interprète,Dom Duff, met sa voix, sa guitare et son énergie créatrice au service de Diwall, groupe de fest-noz qu'il fonde en 1996.

La véritable aventure musicale commence alors, avec des tournées bretonnes et internationales, et déjà la sortie de deux albums.

L'année 2000 est un tournant dans la carrière de Dom Duff : il sort de ses cartons des compositions plus personnelles et se lance sur les routes en solo, traçant son chemin en toute liberté, avec conviction et originalité. Ses compositions atypiques interpellent le public et les professionnels qui reconnaissent en lui une nouvelle forme d'expression musicale bretonne.

Loin des formats, Dom Duff crée un folk acoustique puissant que les Anglo-saxons appellent à juste titre Power Folk.

Tantôt poétique, tantôt engagé, il nous fait découvrir ou redécouvrir toutes les subtilités et les couleurs de sa langue maternelle : le breton. Une langue qu'il sait faire vibrer au gré de ses émotions, de ses coups de gueule, de ses coups de coeur. Ses mots collent à sa musique, lui apportant une sonorité acoustique rageuse qui ne laisse pas indifférent.

Pour preuve l'accueil fait à ses deux albums "Straed an amann" en 2003 et "Lagan" en 2005 (éditions coop-breizh). En vente ici.

On vous invite donc à partager cette émotion, ce 22 mars (une bonne date si on en croit 1968), en plein Week-end de Pâques (en théorie les cloches seront parties).

Et en plus, c'est encore gratuit (merci aux cafés de pays).

Plus d'informations (dont des extraits musicaux) sur les sites suivants:

19/02/2008

le 14 mars, un printemps, des poètes, l'insoumission, pleins de raisons de se réjouir

Eh oui, un poète ne fait pas le printemps mais tout de même cette façon de nous ouvrir l'espace et le temps à coup de mots peut, parfois, nous le faire croire. On l'a bien vu lors de notre rencontre du 23 février dernier avec le souffle du poète polonais Kazimierz BRAKONIECKI.

Donc du 3 au 16 mars se déroule le 10ème printemps des poètes, avec pléthore d'animations en centre Bretagne (voir le site http://www.artsetcob.org à ce sujet) qui vous permettrons de déguster pour les connaisseurs ou de découvrir, pour les novices, cette drôle des musique des mots qui nous parle comme peut de chose arrive à le faire (même pas TF1). Des occasions à ne pas rater.

En ce qui nous concerne nous vous proposons un nouvel apéro-poésie à l'Autre-rive en partenariat avec les ateliers du lien de Brennilis, le vendredi 14 mars à partir de 20h00.

Toujours les mêmes principes avec un invité en la personne d'Hervé MESDON, poète et artiste peintre qui nous fera partager ses textes (voir sur celui-ci le texte qui suit de ricardo MONTSERRAT).

Un thème, l'insoumission qui sait faire, aussi, le printemps.

Sinon, scène ouverte avec la possibilité pour tous de venir dire ses textes préférés (les siens, propres ou les autres un peu moins).

Donc, un bon moment de mots à échanger jusque plus tard dans la soirée.

C'est gratuit.

On ne voit vraiment pas ce que vous pourriez avoir de mieux à faire ce soir là....

Alors au plaisir

 

A propos d’Hervé MESDON, ce que dit de lui l’écrivain Ricardo MONTSERRAT :

L’éleveur. Je l’imagine, berger dans les monts d’Arrée. Il les fait monter si haut, ces drôles d’animaux que sont les mots. Transhumance dure, qui se fait à pied, par des chemins ardus. Il affirme que ce sont des rêves qu’il pousse devant lui. La transhumance n’est jamais qu’un mouvement, pas un état, jamais définitive, un devenir, à reprendre année après année. A peine en haut, il faut redescendre. Le berger change, les mots meurent, dévorés par les loups, la transhumance reprend, plus lourde des massacres perpétrés et la montagne plus inaccessible. C’est là-haut qu’RV a rencontré Prométhée et, voulant défendre ses mots du froid de la bêtise, a volé aux dieux le feu. Il a allumé son tabac avec, et puis est redescendu. RV est frère de Sysiphe.

Le mûrisseur : Non. Ce sont des vers à soie qu’il élève, l’éleveur. Vers à soi. Depuis la ronce inextricable des mûriers au cocon de papier où le vers approche la perfection : les lèvres d’un baiser, la langue d’un soupir... Ils ne seront jamais papillons montant au ciel, mais tissus enveloppant l’aimée, nappes de brouillard, paysages tristes tissés au petit fil des jours. Fil incassable qu'il renoue chaque matin. Comment voulez-vous que quelque chose vole dans un ciel de plomb ?

Le souveneur : Les passés sont déjà effacés. Le voyageur ne cesse de se retourner sur le chemin parcouru, et s'étonne de le voir si désert, si lointain, si petit, si mesquin. Les prochains pas qu'il fera vers l'avant seront pourtant tout aussi difficiles. Sa langue de vipereau n'a pas de repos.

Le mauvais coucheur : Que voulez-vous qu’il dorme et s’endorme ! Éveillé, il rêve plus fort qu’au profond des sommeils. Les lits servent à l’amour et les pages à en garder la trace. Il veut bien des nuits et des insomnies, si elles sont paix et amour. Il veut bien du noir s’il est encre et ciels étoilés. Hélas, de si peu dormir, ses yeux se sont creusés, son humeur a noirci plus que l’encre. Sensible à toutes les injustices, révolté par toutes les indignités, l’impuissance lui fouaille les entrailles. Il n’en dort plus. Il parle à haute voix, comme un ivrogne ou un fou. Il apostrophe à longueur de poémier les lecteurs badins, les fantômes de retour, les femmes perdues et les indifférents de passage. Et quand il est seul, il s’engueule. La nuit n’en finit pas de résonner de sa voix. Et s’il n’y avait la lumière des mots pour annoncer l’aube, je crois qu’RV en serait mort.

Et quoi, il en mourrait, il resterait le feu qu’il a volé. Les songes là-haut dans les pâtures qu’il faudrait songer à relire après son passage, faute de les avoir lus de son passant. Il resterait les boîtes de chêne que sont ses livres. Quoi, toute une vie et si peu dedans ? Si peu, si simple, si vrai. Les livres de RV sont des cercueils. Rouvrez-les dix ans après, il ne reste plus rien de la pourriture, de la charogne, du mensonge. Rien qu’un parfum, un écho, des phrases en ritournelle, des espérances, des illusions, des mots doux, des frissons et ces photos en noir et blanc, qui semblent avoir souffert du passage du temps, rejetées par la mer. Qui c’était celui-là, et celle-ci, à moitié nue ? C’est lui, là, sur la photo ? Il était un peu tordu comme gars ! En tout cas, ses photos le sont. Ou alors c’est le monde qui l’est. Faudrait pas se regarder dans l’eau des miroirs, faudrait pas boire l’eau. Faudrait pas boire. Ni voir. Voir de travers, ça fait tousser. Si encore, il y avait mis de la couleur...

En tout cas, pour un mort, mort de faim, mort de femme, il parlait bien, Mesdon. Il parlait comme il écrivait, il écrivait comme il parlait. Des phrases si aisées qu’on avait l’impression de les avoir déjà entendues. Faciles comme des chansons. Souvent des complaintes, jamais des plaintes. Rarement braillées. Ou alors c’est qu’il était fâché. Badinage amoureux. Des conversations. Pourvu qu’il fasse beau... Entre amis. Entre amants. Entre voisins. Compagnons. Camarades ! Ah, il n’a pas peur de dire les choses comme elles pourraient être

 

Mais pourquoi je parle de lui au passé ? Justement, je ne le connaissais pas, je viens de relire pour la troisième fois ses poèmes et j’ai l’impression de les avoir toujours sus, fredonnés, murmurés ou déclamés. Faut croire que je l’ai croisé sur les chemins de la beauté. C’était lui, dans l’ombre, lui qui riait dans les coins et recoins de cette province noire qu’est la mémoire ? Parce qu’il ne manque pas d’humour, le chagrineux. D’un éclat de rire, il brise le silence, d’un éclat de mot, l’indifférence. Et s’il ne se prend pas au sérieux, c’est qu’il n’est pas bien sérieux au vingt-et-unième siècle de conduire, dans les Montagnes Noires, les mots français à des hauteurs telles que, pris de vertiges, ils ne pourront que dégringoler. Les mots, pas les songes, ni les songeous. Les Bretons, grands éleveurs de douleurs, ne tombent jamais. Hervé en est un. Vivement le prochain cocon ! J’ai hâte de te lire à nouveau, Mesdon.

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