07/06/2011
sortie botanique: à la découverte des plantes de la saint jean...samedi 25 juin 2011 à partir de 14h30
Dans la série des sorties d'initiation à la botanique que nous organisons cette année, on vous propose de venir découvrir ce samedi 25 juin 2011 à partir de 14h30 les plantes de la Saint Jean....
Mais qu'est-ce là donc que "les plantes de la Saint Jean"...à vrai dire je n'en ai aucune idée, hormis le fait qu'elles doivent bien faire partie du règne végétal et qu'elles poussent autour de cette période de l'année...à part ça, vraiment aucune idée....mais rassurez vous ce n'est pas moi qui vous ferais cette sortie botanique mais bien Florence Créac'hcadec, notre spécialiste es biologie végétale....et elle elle sait tout la dessus...c'est fait pour ça!
je vous communique quand même ce qu'elle nous en dit, histoire de vous faire une opinion:
"Donc la sortie aura pour sujet les traditions en liens avec les plantes (cueillettes, usages, vertus ) liées au solstice d'été et à la fête de la st jean (fête du solstice christianisée apparemment).Il y a des spécificités en Bretagne et notamment dans le Finistère et des pratiques toujours d'actualité dans certaines parties de la France
En gros cette période était l'objet de culte solaire et le moment propice pour cueillir certaines plantes qui avaient des vertus magiques ou thérapeutiques à cette période ou parce qu'elles étaient passées dans les flammes du feu de la st jean ....Cette flambée païenne, populaire et/ou religieuse était réalisée la nuit précedent la st jean, le 23, mais les plantes devaient être cueillies (dans le finistère en tout cas ) entre la st jean et la st pierre (29 juin)......Cette sortie sera aussi l'occasion de croiser d'autres plantes thérapeutiques que celles de la st jean que l'on peut actuellement observer et cueillir"
Donc, si vous voulez en savoir plus vous n'y couperez pas....ce samedi 25 à l'autre rive avec armes et bagages (de quoi tenir la pluie au cas où et la boue au cas où...).
Rendez-vous à 14h30...
il vous en coûtera la somme de 8 euros (6 euros pour les chômeurs et étudiants).
Merci de réservez (nombre de places limité à 20) en appelant au 0298997258 ou en nous envoyant un mail à lautre-rive@hotmail.fr
Voilà, au plaisir...et après il y a la fête de la musique (et de la bonne) à la salle asphodèle de Berrien...vous savez donc ce que vous faites ce samedi...
17:23 Publié dans 08. Atelier, 9.5 evenements en 2011 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/06/2011
Second Pique nique résistant de Bretagne à Trédudon le Moine le 18 juin 2011
Donc, c'est la dernière ligne droite avant l'apothéose. ce samedi 18 juin 2011 ..dix...cent...cent dix??? personnes... mille ??? Plus ??? (ben dis donc!) convergeant des quatre points de l'horizon..d'Espagne, de Grèce, du Portugal, de Tunisie, d'Angleterre....voire même de Saint Pol de Léon, aussi...pourquoi pas ?? D'ailleurs et de bien au delà en tout cas vers ce petit champs tout nu de la Bretagne pouilleuse des Monts d'Arrée (ça c'est du Victor Hugo je crois...)..terre peuplé de Korrigans, de bêtes étranges et de gentils organisateurs (à savoir ceux qui fréquente le repaire là-bas si j'y suis) de cet évènement intersidéral que constituera ce second pique nique résistant de Bretagne... On sait, c'est un samedi...et puis il y a plein d'autres trucs avec le mot résistants dedans ce jour là, en Bretagne...c'est dingue ce bout de terre où, en cette matière un peu particulière, on a ce problème de l'embarras du choix....la réunification avec la Loire Atlantique, l'appel des appels, les écolos...et ce moment de retrouvailles et de partage autour d'un coup de rouge et de nos réflexions dans notre coin...faut choisir...c'est dur mais c'est ça aussi la liberté....mais en tout cas je suis sûr qu'il y aura du monde partout....faut dire qu'il s'en est passé des choses depuis notre premier, l'année dernière...certe on ne peut pas revendiquer tout mais quand même vous n'êtes pas raisonnables, en vrac, la chute de Ben Ali et de Moubarak...on l'avait rêvé ce truc là, d'autres l'ont fait...les révolutions partout dans ce monde arabe, avec la jeunesse et les démocrates en première ligne, qui se secoue enfin de ce vieux carcan qui, selon l'avis de nos experts en tout et surtout en n'importe quoi, lui allait si bien pour contenir la poussée islamiste (rien de tel qu'un bon dictateur..d'ailleurs depuis on y va moins en vacances..bizarre!!)....et puis le nucléaire...ça!!! la grande bouffonnerie du siècle...il aura fallu encore une catastrophe historique pour qu'on commence à se dire que peut-être, m'enfin, faut voir!!!! Le mensonge comme système...une explosion dans l'espace de confinement de Fukuschima...rien...c'est encore étanche..c'est du costaud...(mais alors d'où vient cette jolie fumée....c'est rien, les liquidateurs qui font cuire des merguez...circulez!!!)..des millions de litres d'eau contaminée dans l'océan (rien ça va se diluer...mais au fait, ça n'a pas une tendance à se concentrer dans la chaine alimentaire ces trucs là??? Circulez!!!)...des millions de personnes déplacées...même pas grave..de vrais citoyens prêts à tous les sacrifices pour le bien du plus grand nombre d'actionnaires....Ahhhh rêva!!! Si seulement ils avaient eu la technologie française...ça ne serait pas arrivé une chose pareille!!! Et vas y que je continue de te prendre pour un con!!! ça ils sont très forts....les écolos c'est l'âge de pierre à peine amélioré avec, peut être, la lampe à pétrole...mais qui à ramené ses populations à la lampe à pétrole justement ??? Les vilains écolos ou les braves techniciens hyperpluscompétentstumeurs du nucléaire japonais ???? Et c'est pas drôle...c'est ça qu'est drôle! mais voilà, alors que tout le monde commence à se dire que peut-être il serait bon de sortir de tout ça !!! (même les socialistes commence à avoir une pensée sur cette question., c'est vous dire...alors que les allemands eux, c'est décidé...ils balancent tout ça)...notre trop cher gouvernement s'arqueboute sur sa vision du monde où, en la matière, il n'y a rien à voir...et puis les gaz de schistes aussi, même principes, en douce, sans débat, avec à la clef beaucoup d'argent, de pouvoir et de saloperie...et puis..et puis...quelle année nous avons là!!! Avec la mère Le PEN, le clône à papa, qui pointe le bout du groin et son discour tout à fait raisonnable n'est ce pas!!! Et ceux, les mêmes, les "travaillez plus pour gagnez"...les "à mort les fonctionnaires y'en à marre"...les "touche pas à mon gazon"!!! qui nous ont déjà planté avec Le Sarkozy et qui sont déjà prêts à voter, pour se venger de leur déconvenue et de leur difficulté à aimer les autres, pour ça, et même avec un peu moins de honte que d'habitude...et puis les primes records au trader, les bénéfices monstrueux des banques (ah la jolie crise que voilà)...et le pétrole qui monte qui monte...et le pouvoir d'achat qui descend et qui descend..les riches plus riches..les pauvres plus pauvres (selon le bon principe de Monsieur vase communicant appuyé par Madame siphon!)...et la morale insupportable de ceux qui n'en ont aucune....vous n'êtes pas raisonnables aussi...vous demandez vraiment trop!!! et les braves syndicats qui nous enterrent les grèves..un vrai bonheur de fossoyeur et les jean passe et les meilleurs!!!
La belle année que voilà!!! Mais la question reste posée...et nous dans tout ça..le pékin de base..le lanbda...le moins que rien.. la femme de ménage qu'on a le droit...ah bon ben pourquoi?? de trousser au coin du bois parce que c'est comme ça!! voire le zéro pour certains de nos dirigeants..celui qui ne compte pas ou une fois de temps en temps, au moment des élections...celui qui ne veut plus voter (le plus nombreux tout de même) parce qu'il ne se retrouve pas dans cette classe dirigeante qui confisque le pouvoir..qui a transformé à son seul profit l'Agora de la vrai politique en carrière à ciel ouvert...un métier...voire des dynasties... plus un engagement en tout cas....savent même plus, pour la plupart d'entre eux le prix du pain..le problème c'est qu'à notre niveau on a du mal à l'oublier le prix du pain et je peux vous dire, et ça c'est du sûr, qu'avec la sécheresse qui nous arrive, il va sacrément augmenter...peut être le goût..on finira par l'oublier.
Alors on l'avait senti depuis quelques temps et en particulier lors de notre premier pique nique, mais c'est en train de se passer... l'indignation monte...on ne parle pas encore d'insurrection qui vient, un autre petit livre qui il n'y a pas si longtemps avait aussi défrayé la chronique..l'Europe que nous aimons commence à la partager et se retrouve sur les places de nos villes reinventant l'Agora que nous n'aurions jamais dû laisser à ceux qui croient et nous font croire qu'ils nous représentent....jusqu'à quand ????
Ce samedi 18 juin arrive maintenant à grand pas, avec son agora des champs, et nous mettons la dernière main à l'organisation de ce second rendez-vous qui, nous l'espérons tous au "repaire là-bas si j'y suis" de Berrien, sera l'occasion d'échanger une nouvelle fois le plus largement possible sur les thèmes qui nous tiennent tant à coeur avec, en filigramme, l'appel des grands anciens "Créer c'est résister. Résister c'est créer"(voir le texte qui suit) tellement en phase aujourd'hui avec ce monde.
Le tract ci-dessous (un recto-verso que vous pouvez copier ici tract pique-nique résistant.pdf et diffuser le plus largement possible) a, semble-t'il, déjà bien circuler et vous êtes nombreux à prendre contact avec nous pour de plus amples informations...le système de "passe à ton voisin" fonctionne donc.
Voici les quelques infos que nous souhaitons vous communiquer concernant l'organisation concrète de cette journée...
Le terrain a été trouvé...pas le même que l'année dernière, mais un endroit sympa aussi. Terrain ou on pourra se retrouver tranquille à discuter et à manger, à deux kilomètres de Trédudon environ en allant sur l'abbaye du Relecq..tout ça sera indiqué....il suffit de suivre les flêches (rouges sur fond blanc avec indication "pique nique résistant") et les affiches (jaunes) que vous croiserez sur votre chemin.
ça commence à partir de 11h00 jusqu'à beaucoup plus tard dans la soirée.
Pour le parking ce sera indiqué aussi. Ce sera dans un champ cette fois-ci. plus près donc de l'espace prévu et plus facile d'accès.. Des personnes vous accueilleront à ce niveau (avec des trucs fluos sur le dos si vous voyez ce que je veux dire). Merci de vous garer sur les espaces prévus à cet effet.
Assurez, dans la mesure du possible, le covoiturage entre vous, ça simplifiera le débat et sera un peu cohérent avec nos démarches...possibilités aussi de venir à pied en laissant la voiture à quelques kilomètres...venir à cheval ou en vélo aussi, c'est possible....pour les hélicoptères on n'a pas réfléchit.
Il va faire beau...c'est sûr! Mais sait on jamais, un orage est si vite arrivé. Prévoir donc quelque chose d'étanche pour pouvoir se poser...il s'agit en effet d'un pique-nique et donc très peu de places assises qui seront réservées aux personnes pour qui la station debout est trop pénible.
Prévoir donc à boire et à manger...prévoir qu'on pourra échanger avec ses voisins. Nous confirmons qu'il n'y aura ni buvette ni aucun stand sur le site (ni de nourriture ni d'une quelconque organisation). Attention, pas de feu sur place donc rien à faire griller! Pour les fumeurs, pleins de seaux avec de la terre un peu partout pour éteindre son clopo.
Venir avec ses instruments de musiques, sa poésie, ses textes à lire avec d'autre, ses idées et ses envies....
Merci aussi de laisser ce terrain, qu'on nous prête, en partant, en l'état. Vous remporterez donc vide tout ce que vous avez pu apporter plein....pas de poubelles sur place non plus (la vraie zone quoi!).
Accès à des latrines sèches sur place..les latrines qu'on a fabriqué cette année avec nos petits muscles...on va les inaugurer à l'occasion....ça peut servir.
Des débats l'après-midi. ceux qui vous tiennent à coeur
A partir de14h00 "Débats à la carte".
Vous pourrez inscrire, sur un panneau prévu à cet effet, le thème que vous souhaiteriez voir débattre ou mettre une croix pour choisir un des thèmes déjà inscrits. Le thème le plus choisi sera celui retenu pour la discussion. La personne qui l'aura proposé ce thème devra le présenter en quelques phrases afin de faciliter le démarrage de la discussion..
Vous pouvez réfléchir à d'autres thèmes et préparer la courte présentation qui va avec. D'autant plus que si le débat retenu ne vous intéresse pas, il y aura la possibilité d'organiser simultanément d'autres discussions dans un autre coin du pré (il y a en effet pleins de coins dans ces prés, incroyable!).
Voilà! on vous attend nombreuses z'et nombreux...de tous horizons et toutes sensibilités que nous puissions repartir de là avec la tête un peu farci d'espoir! Pour l'indignation, ça va on a tout ce qu'il nous faut!
A samedi!
"Appel du Conseil National de la Résistance
Appel lancé en 2004 par les anciens du CNR de 1944... auquel il est bien temps de répondre!
Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.
Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :
Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15mars1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des " féodalités économiques", droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales,alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’ Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations,institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau "Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous.
Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : " Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ".
Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey."
14:30 Publié dans 00 les humeurs de Marc, 05 Repaire Là-bas-si-j'y-suis | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2011
Repaire là-bas si j'y suis le vendredi 10 juin 2011 à 20h00..dernier repaire avant pique nique!!!
On réouvre donc ce vendredi 10 au soir, à partir de 20 heures, pour le dernier repaire "là-bas si j'y suis" avant le pique nique résistant du 18 juin à Trédudon le moine....
Je ne reviens pas ici sur cet évènement de portée planétaire, il suffit de lire ce qui suis cette rubrique.
A l'ordre du jour, mise au point de l'organisation concrète de ce rendez-vous (fléchage, accueil, parking, latrines, communication, animation, débats..des hauts aussi)...
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues....
Et puis après, fouette cocher!!!
Au plaisir donc de nous retrouver très nombreux!
17:55 Publié dans 05 Repaire Là-bas-si-j'y-suis | Lien permanent | Commentaires (0)
on fête le numéro 36 de la revue HOPALA ce dimanche 12 juin 2011
HOPALA!!! Vous connaissez ???
Si c'est oui vous appréciez certainement sa qualité, si c'est non, il vous reste à découvrir...
Lancée en mars 1999, cette revue qui se définit d’abord comme une revue bretonne, mais n’en est pas moins ouverte aux autres cultures, associe débats (institutions, identité(s), médias, culture, à travers essais et chroniques...), création (un artiste invité à chaque numéro, des études sur la place ou le positionnement des artistes et le sens de leur travail) et littératures (nouvelles, récits, poésie, haïku).
Leur numéro 36 (car la revue s'obstine !) sortie en mai dernier, comprend des articles et interviews consacrés à deux musiciens talentueux du Centre Bretagne, Patrick Le Gall, pianiste et accordéoniste et Jean- Michel Cazorla, guitariste. Tous deux viennent de sortir le superbe cd " La Pierre du loup".
Alors quand les responsables d'HOPALA m'ont proposé de fêter ça, parce que tout simplement ça se fête, avec une présentation conjointe d' Hopala 36 et un concert (ou mini concert) de ces deux musiciens à l' Autre Rive, à votre avis qu'est ce qu'on à dit ???
Hopala!!!!!
Vous êtes donc tous et toutes invité(e) ce dimanche 12 juin 2011, en plein week-end de la Pentecôte ce qui veut dire que vous ne travaillez pas (pour la plupart) le lendemain et que donc vous avez le temps et que donc il vous faut le prendre ce temps...alors ici à 18h30 à boire un coup avec les responsables d'HOPALA pour discussions et Patrick Le Gall et Jean-michel Cazorla côté musique et de la belle musique...suffit de les écouter à l'adresse suivante http://nemesys.lelabel.free.fr pour vous faire une idée...
quoi de mieux ???
on fera passer le chapeau...pas de réservations..on va faire ça à la bonne franquette....
Pour vous faire une opinion ce petit texte tiré de leur site à l'adresse suivante: http://www.hopala.asso.fr/
"hopala !
Une revue culturelle de qualité en Bretagne
Lancée en mars 1999, hopala ! associe débats (institutions, identité(s), médias, culture, à travers essais et chroniques...), création (un artiste invité à chaque numéro, des études sur la place ou le
positionnement des artistes et le sens de leur travail) et littératures (nouvelles, récits, poésie, haïku). Si elle se définit d’abord comme une revue bretonne, elle n’en est pas moins ouverte aux autres cultures – d’où la rubrique «culture invitée» : les Alsaciens (n°4), la Flandre (n°10), les Rroms (n°14), les Kurdes ( n°16), les Basques (n°18), les Tchétchènes (n°20), la Palestine (n°22) et récemment le pays de Galles (n°24). «C’est par le local qu’on accède à l’universel», pouvait-on lire dans le préambule du n° 0.
C’est dans le droit fil de ce postulat que le développement de la réflexion débouche sur cette autre formulation : «le principe de singularité est universel et doit être opposé aux localismes dominateurs et destructifs qui se cachent derrière le discours universaliste» (n°10). Trois citations en exergue donnent un certain sens à notre démarche: «la pire des choses est l’indifférence» (Ned Thomas) ; «Qui sait voir la terre aboutir à des fruits, point ne l’émeut l’échec quoiqu’il ait tout perdu» (René Char) ; «Le monde est l’ensemble des faits et non des choses» (Ludwig Wittgenstein).
Les fondateurs de la revue, sous l’impulsion de Jean-Yves Le Disez – qui en fut le directeur jusqu’au
n° 12 – entendaient combler un vide, vécu comme un manque dans le paysage culturel breton. Les
«intellectuels» bretons leur paraissaient faire pâle figure à côté des musiciens qui avaient non seulement reconquis leur patrimoine musical mais se tournaient désormais résolument vers l’avenir, donc la création.
Connaissant la revue galloise Planet, créée 20 ans plus tôt, ils s’en inspirèrent et demandèrent à son
fondateur Ned Thomas de parrainer leur projet. C’est ainsi que Planet fut, avec son éclectisme, son
internationalisme et même, jusqu’à notre n° 12 sa maquette, le modèle de hopala !
Pourquoi hopala ! ? Le nom de la revue a failli être noir sur blanc (le premier numéro est paru sous
ce titre) ; mais ce nom étant pris, il a fallu en changer. hopala ! interjection populaire, utilisée dans la région aussi bien par les bretonnants que par les non-bretonnants, s’est alors imposée en ce qu’elle est porteuse, à travers toute la Bretagne, d’une double signification : « Attention ! «, et « let’s go ! «. Elle reflète donc bien notre conception de la culture comme expression d’une singularité et d’un dynamisme, notre volonté d’exprimer cette singularité et ce dynamisme, et notre refus des normes conformes de la distinction.
D’un numéro à l’autre, nous nous efforçons de rester fidèles à cet esprit initial et à l’éthique d’un fonctionnement démocratique. Notre objectif est de refléter le mieux possible l’éventail d’expressions, de tensions et d’expériences dont cette région à la forte personnalité est le lieu. Pour autant, la revue se définit peut-être moins comme une revue bretonne que comme une revue de Bretagne. «La Bretagne au monde» revendique son sous-titre. Autrement dit, une Bretagne ouverte aux rumeurs, aux problèmes et aux déchirements du monde, et soucieuse de faire entendre sa voix singulière dans la polyphonie de ceux qui, par le monde, se battent pour l’équité, la beauté et la liberté. Ce positionnement guide nos choix éditoriaux.
Si nous ne publions pas davantage en breton, c’est, d’une part, qu’il existe déjà d’excellentes revues
dans cette langue (Al Liamm, Brud nevez...), d’autre part, du fait que notre lectorat est majoritairement
francophone. Cependant, que ce soit à travers le débat linguistique (nos 7, 9, 11, 12, 15, 21), la poésie de langue bretonne (nos 5, 10, 14, 16, 17, 23, hors série no2), ou la publication de textes résolument bilingues (nos 15, 17, 20), le breton sera toujours présent dans la revue. Chaque fois que faire se peut, il en ira de même pour la langue vernaculaire de Haute-Bretagne, le gallo (cf. nos 6, 12, hors série no2), d’autant que l’émergence d’une écriture de qualité s’y manifeste. Sur ces deux axes linguistiques, la vocation de la revue est de valoriser et de diffuser des textes de qualité et de la connaissance. Et dans ce domaine plus encore que dans d’autres, les lecteurs sont invités à nous soumettre leur questionnement et à nous apporter leurs lumières.
Sept ans après sa fondation, la revue est toujours animée par des bénévoles. Si certains de ceux qui
furent à l’origine du projet n’ont pas pu continuer à donner autant de leur temps et de leur énergie (K.
Boronkai, A. Guillou, A. Lincoln, F. Morvannou, Didier Caraës, Gabriel Quéré, etc.), ils n’en continuent pas moins à nous soutenir. L’équipage du navire s’est renouvelé : Gérard Prémel, directeur de la revue depuis le n° 12, Erwan Chartier, Jean Cloarec, Manuel Cortella, Christian-Demeuré-Vallée, Nathalie Dugalès, Alain-Gabriel Monot et Michel Le Brigand le constituent. Ce skipailh est entouré d’un solide comité de lecture qui, outre sa vigilance critique, aide à faire le tri des textes de plus en plus nombreux qui parviennent à la revue, et de Julien Poireau, notre webmaster.
Nous avons bénéficié ou bénéficions du soutien de diverses institutions : le Conseil régional de Bretagne, les Conseils généraux du Finistère, des Côtes d’Armor et du Morbihan, les villes de Rennes, Brest, Plougastel-Daoulas et Landerneau, et la DRAC.
Enfin, l’association HOPALA prolonge le rayonnement de la revue en organisant des débats et autres
manifestations. Elle a été l’un des partenaires à l’origine de la première Fête des Langues du Monde à Brest.
Sur le plan de la production éditoriale, nous avons opté pour le strict bénévolat (qui vaut pour les auteurs comme pour les animateurs de la revue). C’est à la fois une question de nécessité économique et une position de principe. Si nous passons rarement commande d’articles, nous suggérons volontiers des pistes de réflexion aux auteurs dont les préoccupations et les positions sont proches des nôtres. Les articles peuvent nous être envoyés sur papier et disquette (ou par mail), avec une adresse postale et une enveloppe timbrée pour la réponse. Les auteurs conservent l’intégralité de leurs droits. Nous les invitons simplement à signaler une première parution dans hopala ! en cas de réédition.
Pour le reste, Digemer mat d’an holl...
L’association HOPALA
Informations techniques :
hopala ! paraît trois fois l’an, en mars, juillet et novembre.
Prix public : 10 €.
hopala ! – La Bretagne au monde – MPT de Landerneau, place François Mitterrand, 29800 Landerneau
tél. 06 83 08 31 05 – courriel : hopala.buro@wanadoo.fr – site : http://www.hopala.asso.fr"
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