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30/05/2007

Louis BERTHOLOM le vendredi 22 juin 2007: Hommage à Youenn GWERNIG

Succès pour un spectacle de qualité où louis BERTHOLOM et ses musiciens, avec l'appui du poète Bernez TANGUY qui nous a interprété les textes de Youenn GWERNIG en breton, ont su nous faire vibrer à la puissance des mots de GWERNIG. 

Une première pour ce nouveau spectacle qui a su capter l'émotion d'un public venu nombreux . 

merci encore à tous.

l'équipe 

Vendredi 22 juin 2007 à partir de 20h00, Louis BERTHOLOM, écrivain, poète et barde, déclamera sa poésie accompagné de Youenn MANCHEC à la flûte traversière et d'Yvonnec PENVEN à la guitare électro-acoustique.

Poète du réel et de l'errance dont l'écriture orale, proche du bardisme, s'accorde à la terre et à la mémoire dans une Bretagne ouverte au monde, il interprètera ses propres oeuvres (extraits de ses livres) et rendra, ensuite, un hommage tout particulier à Youenn GWERNIG en reprenant les poèmes du barde disparu l'année passée.

Dédicace de ses oeuvres à la fin du spectacle.

Entrée gratuite.

Possibilité de se restaurer sur place

Venez nombreux

 (Pour votre information, les livres et le CD de Louis BERTHOLOM sont d'ores et déjà en vente au café-librairie).

Pour votre info, Ouest France vient d'écrire ça:

l'auteur-compositeur-romancier-sculpteur, le poète fouesnantais salue scéniquement le « Grand Youenn ».

En hibernation depuis quelque temps, Louis Bertholom s'apprête à faire son grand retour. Au programme : récitals poétiques et futur recueil, qui sortira en septembre sous le titre Infinisterres.

En attendant, samedi 22 juin, le Fouesnantais donnera, accompagné de deux musiciens, un premier récital estival, au coeur de la forêt de Huelgoat. Ce sera au café librairie « L'autre rive », à 300 mètres de la mare aux sangliers, à partir de 20 h 30.

« On ne pouvait pas déclamer des poèmes dans les derniers lambeaux de la forêt de Brocéliande, sans rendre hommage à l'ami Youenn Gwernig, qui avait fait son nid à quelques kilomètres de là, du côté de Locmaria-Berrien, afin d'entendre murmurer l'âme cachée des arbres, comme il disait ». Pour ce nouveau spectacle, Louis, en dehors de son répertoire personnel, dira plusieurs textes extraits de deux des recueils du grand Youenn : An diri dir et An toull en nor. « Un salut identique à ceux faits auparavant à Glenmor et à Xavier Grall ». Des poèmes du barde, adaptés musicalement par Youenn Manchec (flûte) et Yvonnick Penven (guitare). Et livrés au public avec la généreuse « sauvagerie » de l'ancien rocker Louis Bertholom, diseur tellurique, épris de buissons et de haies, auteur d'innombrables tentatives d'évasion vers l'enfance.

Un hommage que Louis Bertholom intégrera à ses récitals de l'été, pour lesquels, le groupe s'adjoindra la harpiste Anne Pochic.

Notons qu'il sera, en solo cette fois, le 6 juillet prochain à 19 h, au « Piano livre », rue des Réguaires à Quimper, pour une lecture de poèmes de Bukowski (âmes sensibles s'abstenir), auxquels Louis ajoutera quelques inédits personnels.

Des inédits que l'on devrait retrouver en septembre dans son nouveau recueil de poésies.

Ronan GORGIARD.

Ouest-France

 

Repaire le vendredi 8 juin 2007/ La souffrance au travail.

Comme prévu, le dernier repère de "là-bas si j'y suis" s'est déroulé le vendredi 8 juin sur le thème de "La souffrance au travail".

Fréquentation plus faible que d'habitude puisque vous avez été une vingtaine à venir échanger sur ce thème avec une forte délégation du collectif d'éducation populaire de Carhaix venue animer ce débat en nous faisant part des éléments qu'ils ont pu récupérer sur ce point dans le cadre d'un travail de collecte de témoignages.

Pourtant cette question ne laisse pas indifférente et a donné lieu à un débat ouvert et animé qui à permis d'avancer la réflexion sur cette question et sur la notion, très à la mode aujourd'hui, de la revalorisation du travail qui va certainement marquer de plus en plus notre quotidien, dans les années qui viennent.

Prochain débat prévu le vendredi 13 juillet sur le thème du nucléaire en général et de Brennilis en particulier. Nous sommes, à l'heure actuelle, à la recherche d'intervenants sur cette question. De plus amples informations dans un avenir proche.


En attendant quelques éléments de réflexion sur le thème de la souffrance au travail:


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Dans le but d'organiser le forum "Le travail dans tous ses états" qui s'est déroulé à Carhaix les 30 avril et 1er mai derniers, un collectif d'éducation populaire*, né en 2005, composé d’associations, de syndicats et de citoyen-nes a recueilli, pendant une année, différents témoignages et suscité des réalisations (théâtrales, vidéos, expositions de textes, chansons, photos, récits...) sur et autour du thème du travail en centre ouest Bretagne.

L'ensemble de cette démarche a permis, entre autre, de formuler des pistes d'action pour le collectif et de soulever, en particulier, la question des contraintes subies et des attentes très souvent déçues que l'on a vis-à-vis du travail qui apparaissent en tête des préoccupations parmi les sujets abordés auprès des interviewés.

La soirée du 8 juin à l'Autre Rive sera l'occasion de partager quelques éléments de cette collecte.

Ainsi, même si le travail est toujours perçu comme faisant partie intégrante de la vie en général, et des relations sociales, les jeunes générations nous ont semblé plus critique sur sa place et son statut, que les anciens entendus sur les marchés (qui remettent moins en cause le fait de travailler).

Le travail s'exprime souvent sous forme négative,  la plupart du temps, en terme de souffrance générale et diffuse, mais aussi de sentiment d’insatisfaction, d’évolution négative de ses conditions de réalisation, de rigidité et de hiérarchie, d'accélération du temps alors qu' « on met du temps pour faire »les choses.

Apparait donc un décalage entre la perception du travail et la prescription de son organisation et de sa réalisation,  comme une évolution négative (« avant on travaillait à son rythme ») pour la plupart des interviewés.

Par ailleurs, sont mises en avant les situations objectives de nuisance comme les accidents (parfois mortels) ou les maladies liées au travail (cas marqués dans les entreprises agroalimentaires du secteur : récits de maladies musculaires liées aux gestes répétés, manque de protection), mais aussi les mauvais traitements imposés par des supérieurs (insultes, menaces, pressions, critiques, reproches…) soutenus par des méthodes de management privilégiant la performance et la mise en concurrence entre salariés (qui perdent ainsi, petit à petit, leur collectif de travail et en arrivent à vivre de façon plus isolée et beaucoup plus subjective leurs situations)

· Mais surtout et de manière très étendue, c’est au travers du manque de reconnaissance et du sentiment d'injustice au travail, alors que les travailleurs s’impliquent et donnent toute leur énergie, que se manifestent la déception, la perte de sens, d'intérêt, et de légitimité du travail.

Se dessinent en contre-jour ce qu'il est attendu du travail: des relations humaines, sociales, du respect, du sens, de la satisfaction, de la créativité, de la liberté, de la qualité et aussi des rémunérations plus correctes (a fortiori quand les dividendes versés aux actionnaires explosent!).

D’où le choix pour certains, de chercher des alternatives à ce travail destructeur : vivre avec moins mais plus près de ses valeurs avec ce que cela suppose parfois du regard critique de la part des autres (les voisins qui jugent que « je ne travaille pas »), de dureté ( confort moindre) et de galère financière…

* (CLAJ, groupe local Attac, ULAMIR du Poher,  la FNATH, 36 ème Vue, l'Atelier (Café Image), La Caille qui rit, l'ADEC-FNCTA, les syndicats CGT, CFDT, SUD et des citoyen-nes)

10/05/2007

Exposition de photographies des frères Le Guillou du 10 au 30 juin 2007

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Exposition Photos des frères Le Guillou du 10 au 30 juin 2007.

Philippe et Christophe Le Guillou de Poullaouen nous présentent une exposition de photographies « insolites en noir et blanc » pour Christophe avec des personnalités prises dans un fauteuil voltaire et des « lumières du centre bretagne » pour Philippe.   


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